“Le gouvernement ne prévoit pas une augmentation du prix du pain fixé à 7,5 DA la baguette ordinaire et 8,5 pour le pain amélioré." C'est ce qu'a annoncé jeudi le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, en marge de la séance consacrée aux questions orales des membres du Conseil de la nation. Cependant, “le dossier du pain est encore ouvert et la question est examinée avec sérieux", a-t-il ajouté, précisant qu'une commission mixte est actuellement chargée de “l'évaluation du prix réel du pain". Cette commission comprenant des représentants des ministères du Commerce, des Finances, de l'Agriculture, de la Fédération nationale des boulangers (FNB), de l'Office algérien des professionnels des céréales et du groupe industriel Riad, avait fixé le prix de la baguette à 8 DA pour le pain ordinaire et 10 pour le pain amélioré, a-t-il expliqué. Sur ce dossier, le membre du gouvernement a indiqué que son département a réuni plusieurs experts “pour trouver des solutions appropriées qui permettent de réserver le blé tendre, dont la farine essentielle à la fabrication du pain exclusivement". Intervenant, en outre, sur le contrôle de la qualité, le ministre a fait état de 65 000 infractions enregistrées en la matière et 9 000 tonnes de produits alimentaires retirées du marché en 2012. “En 2012, les services de contrôle de la qualité et de la répression de la fraude ont recensé plus de 595 000 interventions et plus de 62 000 poursuites judiciaires, outre la fermeture de 3 400 locaux commerciaux suite à des infractions liées à la non-conformité des produits de consommation aux normes en vigueur", a précisé le ministre. L'opération de contrôle des produits alimentaires ambitionne d'assurer la conformité des produits vendus aux normes techniques et sanitaires prévues par les lois et règlements en vigueur. L'opération de contrôle a mobilisé, est-il expliqué, 7 000 agents au niveau national, en attendant le recrutement de 1 000 nouveaux agents en 2013. Il est tout autant question de la réception de plusieurs projets en cours pour la réalisation de laboratoires de contrôle de la qualité, a-t-il noté. “Le ministère déploie des efforts supplémentaires en vue d'asseoir la culture d'une consommation saine, en consacrant un budget annuel de 25 millions de dinars algériens par an au profit des associations agréées de protection du consommateur et en assurant leur accompagnement technique", a-t-il noté à ce propos. Il fera observer dans le même temps que “le ministère a mis en place une politique sectorielle de communication au profit du consommateur, à travers la participation de cadres du secteur dans les programmes consacrés au consommateur dans les différents médias et la création d'un Conseil national de protection du consommateur, en vertu du décret exécutif n°12-355 du 2 octobre 2012, outre l'élaboration d'un guide du consommateur". N. M. Nom Adresse email