Le ministre de l'Energie a annoncé des indices de découverte d'un second Hassi-R'mel, soit la découverte du plus grand gisement de ces cinquante dernières années. Nous avons découvert au-dessous de Hassi-R'mel des indices de découverte d'un grand gisement, qui pourrait être, s'il est confirmé, la plus grande découverte d'hydrocarbures de ces cinquante années d'indépendance en Algérie. Un second Hassi-R'mel ? “Oui", a acquiescé le ministre. “Mais pétrolier (pétrole brut et liquides : GPL et condensat) Hassi-Messaoud 2 alors ?" “Non", a répondu le ministre. Il a ajouté que c'est sur effort propre que ces indices de liquides ont été découverts, c'est-à-dire par les cadres de Sonatrach. C'est dire l'important potentiel en hydrocarbures que recèle encore le pays, a souligné Youcef Yousfi. Le ministre a ajouté que Sonatrach compte améliorer le taux de récupération du champ de pétrole, estimé aujourd'hui à 26-27%, de quoi augmenter les resserves pétrolières de l'Algérie. Ces réserves seront augmentées avec l'intensification de l'effort d'exploration. “Nous avons réalisé 30 découvertes (petites et moyennes) avec le forage de 60 puits en 2012. Nous allons doubler cet effort avec le forage de 130 puits entre 2012 et 2013." L'Algérie toujours aussi riche en hydrocarbures : un important potentiel en gaz compact L'Algérie recèle un important potentiel en gaz compact. “30 000 milliards de mètres cubes. Si on confirme uniquement 10% de ce potentiel, ce sont 3 000 milliards de mètres de nouvelles réserves en gaz", a répondu le ministre de l'Energie et des Mines. C'est dire que l'Algérie a encore un bel avenir en matière de ressources en gaz. À cela s'additionne l'important potentiel en gaz de schiste : trois à quatre fois les réserves actuelles de gaz, selon le P-DG de Sonatrach. Commentaire : il faudra confirmer ce potentiel. Ce qui constitue un énorme effort d'exploration et de développement de gisements considérés comme difficiles d'accès (Tight Gas, beaucoup plus de puits pour obtenir les mêmes quantités de gaz d'un gisement de gaz conventionnel, d'où des coûts d'extraction beaucoup plus élevés). Quant au gaz de schiste, les défis restent technologiques et écologiques (lever toutes les appréhensions environnementales). Baisse des prix du pétrole : pas d'impact sur les recettes de l'Algérie La baisse actuelle des prix du pétrole n'aura pas d'incidence sur les recettes de Sonatrach. “Elle maintiendra ses recettes de 2012 : autour de 70 milliards de dollars. Quant à l'impact à moyen terme d'une baisse des prix du pétrole, l'Algérie a déjà vécu avec des prix du pétrole bien bas", a-t-il argué. Mais “je pense que les prix du pétrole vont se maintenir à la hausse", a-t-il ajouté. Energies renouvelables : une centrale nucléaire en 2025 L'Algérie utilisera toutes ses ressources pour faire face à ses besoins en énergie en forte croissance : énergie solaire, éolien, géothermie et énergie nucléaire. Un institut de formation en énergie nucléaire sera créé pour former nos ingénieurs et techniciens dans le domaine avec à terme la réalisation d'une centrale nucléaire qui sera mise en service en 2025, a indiqué Youcef Yousfi. Nom Adresse email