Le ministre de l'Energie a démenti les informations selon lesquelles des compagnies pétrolières, à leur tête BP, veulent quitter l'Algérie suite à la prise d'otages de Tiguentourine. “C'est vrai que Tiguentourine a été un drame pour nos partenaires qui ont perdu leurs employés, c'est normal et légitime que ces sociétés s'inquiètent et demandent de renforcer les conditions de sécurité. Mais elles n'ont jamais exprimé le désir de s'en aller. Bien au contraire, d'autres groupes pétroliers de taille mondiale sont en train de discuter de possibilités de partenariat avec l'Algérie." À une question sur les informations de presse faisant état du report des deux projets gaziers (In Amenas et In Salah) par BP qui a exigé de Sonatrach des conditions de sécurité optimales après Tiguentourine, pour ne pas retarder ces deux projets, le ministre a ajouté qu'il n'y a eu aucun contact avec cette compagnie britannique sur ce sujet. Il s'agit des projets de boosting de ces deux gisements destinés à maintenir la phase plateau : production au total de 18 milliards de mètres cubes/an de gaz et la prolonger à une échéance plus lointaine. “Il y a une nouvelle approche en matière de sécurité (la sécurité y est renforcée). Les partenaires de Sonatrach partent sur le terrain pour constater de visu la nature de ces nouvelles mesures de renforcement de la sécurité des sites pétroliers." À noter que le drame de Tiguentourine a causé la mort de 37 otages dont plusieurs étrangers travaillant notamment pour les compagnies britannique, norvégienne et japonaise BP, Statoil et JGC, selon les chiffres officiels. K. R. Nom Adresse email