Algérie-Egypte : Ghrieb examine avec le ministre égyptien des Affaires étrangères les perspectives du partenariat industriel    Ligue 1 Mobilis : l'ES Sétif au pied du podium, le NC Magra n'est plus relégable    Le président du MSP appelle à faire face aux défis auxquels le pays est confronté    Le Mouvement Ennahda souligne l'importance de consolider le front intérieur face aux défis    Meeting international: Loubna Benhadja s'impose sur 400m/haies aux USA    Evaluation des performances des urgences médicales: Saihi tient une réunion avec les cadres centraux    Journée Internationale sur la réanimation pédiatrique à Oran    Mois du patrimoine: un programme riche et varié dans les wilayas du Sud    Chaib et Ouadah participent à une rencontre sur l'état et les perspectives de l'investissement en Algérie    Hachichi visite des sites relevant d'ExxonMobil au Nouveau-Mexique    Agression sioniste: la famine est imminente à Ghaza après 45 jours de blocus total    UNRWA: le blocus sioniste actuel sur Ghaza "est le plus sévère" depuis le début de l'agression    Haltérophilie/Championnat d'Afrique: l'Algérie présente avec 9 athlètes à l'île Maurice    40 poétesses à la 14e édition du Festival culturel national de poésie féminine    Rebiga s'enquiert de la qualité de prise en charge des Palestiniens accueillis au centre de repos de Hammam El Biban    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Projet de loi sur les Wakfs : les députés saluent le projet et appellent à l'accélération de sa mise en œuvre    Première rencontre régionale des journalistes et professionnels des médias algériens : des ateliers axés sur la réalité de la presse et la pratique journalistique    L'Algérie prend acte    Sonatrach renforce sa coopération avec le groupe américain ''Oxy''    L'arbitre Ghorbal hors-jeu...    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    USMA – CRB en finale    Les frappes israéliennes continuent de tuer des civils    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    Un projet et vision de développement de l'art    Diverses activités culturelles au programme    Les conditions d'un produit intérieur brut de 400 milliards de dollars et d'une production de 200 milliards de m3 gazeux 2028/2030    Les dernières pluies sauvent les céréales    Plus de 3.600 véhicules volés en 2024 !    Un risque de dévaster les économies les plus vulnérables    «Je reviendrai plus fort et meilleur qu'avant»    Lorsque le stratagème de l'ALN l'emporte face à l'arsenal militaire colonial    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Après les émeutes du Trocadéro lors du sacre du PSG
Du plomb dans l'amitié franco-qatarie ?
Publié dans Liberté le 20 - 05 - 2013

Les émeutes du Trocadéro lors du sacre du PSG champion de France ont levé le voile sur les ambitions du premier sponsor du club de foot parisien. Le Qatar, adulé par Nicolas Sarkozy qui a été jusqu'à favoriser la vente de bijoux français pour son émir, semble ne plus bénéficier de la même sollicitude. C'est plutôt le haro sur le richissime émirat. Un ex-chef de la DST n'a pas arrêté depuis 2012 de pointer du doigt le Qatar qu'il accuse de financer des réseaux islamistes en France. Et Yves Bonnet, ancien chef des services français en charge de la surveillance de l'“hexagone", sait de quoi il parle.
De multiples coups de filets qui ont conduit à des interpellations des personnes soupçonnées d'appartenir à des cellules terroristes islamistes, lui ont donné raison. Dans une dernière intervention dans la presse française, l'ancien chef de la Direction de la surveillance du territoire (DST) pose le problème de l'argent qui est alloué par des pays salafistes aux réseaux islamistes établis en France. “Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar", a-t-il averti, même si au sein de l'establishment français, il n'est pas de bon augure de parler de ce minuscule pays. Ses braves dirigeants doivent cesser d'alimenter de leurs fonds un certain nombre d'actions préoccupantes sur le sol français, a-t-il ajouté, déclarant qu'il se fiche du Paris-Saint-Germain et de ses résultats spectaculaires. D'ailleurs, même la presse française commence à mettre son nez dans les affaires et agissements du Qatar en France. L'émirat a pris pied depuis plusieurs années dans l'économie française. Son émir possède de nombreux hôtels de luxe et détient des parts dans le capital de Lagardère, Vivendi, Vinci, Veolia, Total, ou LVMH, des champions du CAC 40. Et pour sa propagande, il a également acquis une grande partie des droits de retransmission du championnat de Ligue 1 de football avec ses chaînes BeInSport et a racheté le club du Paris Saint-Germain, le dotant d'une pléïade de stars achetées à plusieurs millions d'euros. Les emplettes de l'émir suscitent désormais des interrogations dans la classe politique socialiste au pouvoir après le courroux du Front national contre cette invasion arabe par le haut. Pourtant, il y a peu, Arnaud Montebourg et Laurent Fabius, ministres respectivement du Redressement économique et des Affaires étrangères, souhaitaient la bienvenue à l'argent qatari. Aujourd'hui, ces mêmes responsables se demandent aussi si l'émirat est bien intentionné quand il investit 50 millions d'euros dans leurs banlieues. A la grande satisfaction de Marine Le Pen qui a fait de l'ouverture aux Qataris un fond de commerce. A droite aussi, plusieurs figures ont exprimé ces dernières semaines leurs interrogations face aux investissements qataris, même si c'est durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy que les liens entre la France et le Qatar se sont resserrés. Sous couvert de globalisation, le gouvernement Sarkozy a octroyé au Qatar des avantages comme aucun autre gouvernement auparavant. Il ne s'agit pas seulement de l'achat du PSG, ou d'investissements dans des secteurs plus stratégiques. Il s'agit surtout de la loi exonérant les Qataris d'impôts sur les plus-values immobilières. L'ex-ministre Bruno Le Maire s'est ainsi dit “favorable" à l'idée d'une commission d'enquête parlementaire sur les investissements du Qatar en France, proposée par son collègue député UMP Lionnel Luca.
Son ancienne collègue du gouvernement Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la mairie de Paris, avait abondé dans son sens au début du mois. La France dans toute sa palette politique et idéologique, découvre qu'au travers de ses promesses d'investissements dans les banlieues, se profile une tactique pour asseoir et étendre le néo-wahhabisme. La gauche comme la droite, découvrent subitement que l'argent peut avoir une odeur. L'alerte à la méfiance du Qatar a été tirée par la Direction du renseignement militaire française (DRM), dans la foulée de l'opération Serval lancée par le président français François Hollande en févier 2013 pour chasser les islamistes djihadistes du nord du Mali. Ses limiers avaient découvert que le Qatar finançait et armait les islamistes que ses forces spéciales entraînaient.
D. B.
Nom
Adresse email


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.