Vendredi, à 15h, se tiendront à Alger les premières rencontres de l'escale algéroise, organisées par le Sofitel Hamma Garden en partenariat avec la délégation de l'Union européenne en Algérie. Cet événement (le premier du genre dans le pays) entre dans le cadre des escales littéraires du Sofitel initiées dans plusieurs pays, notamment l'Egypte et le Maroc. Ces voyages font atterrir des écrivains dans des Sofitel “pendant une semaine pour rédiger des nouvelles sur la ville de résidence", explique Denis Labayle, écrivain et l'un des initiateurs de ces rencontres basées sur l'échange. Et d'indiquer : “Pour la première escale à Alger, nous avons consacré la manifestation aux auteurs algériens. Mais cela représente plus qu'un café littéraire." Accompagné d'Akli Tadjer, qui a participé aux escales en publiant la nouvelle “Retour aux sources" en 2009, il précise que cette manifestation a pour objectif de “mettre en avant la littérature algérienne, la développer et faire connaître les auteurs algériens". Le concours “Prix de l'escale d'Alger" verra la participation de huit auteurs ayant publié des romans de fiction l'année dernière. Aussi, quatre maisons d'édition participent à cet événement : Casbah, Barzakh, Apic et Belles Lettres. Cette “compétition" sera composée de deux catégories : la première “Le prix du premier roman", avec la participation de Sarah Haidar, auteure de “Virgules en trombe" (Apic) ; Amal El-Mahdi, auteure de “La belle et le poète"(Casbah) ; Djameleddine Merdaci, auteur de “L'impasse du Maltais" (Casbah). La deuxième catégorie “Le prix du roman" verra la participation de Djamel Kharchi, auteur d'“Un dernier vœu avant l'aube" (Casbah) ; Benamar Mediène, auteur de “Georges Bouqabrine" (Casbah) ; Amin Zaoui, auteur du “Dernier juif de Tamentit" (Barzakh) ; Habib Ayoub, auteur de “Le remonteur d'horloge" (Barzakh) ; Tarek Djerroud, auteur de “Hold-up à la Casbah" (Apic). Le jury sera constitué de personnalités qui “s'intéressent à la littérature" ; on peut citer notamment Peggy Derder, historienne ; Abrous Outoudert, directeur de la publication du quotidien “Liberté" ; Youcef Sayeh, animateur radio. “Les prix en Algérie ont disparu. Nous avons besoin de voir les livres s'exporter ailleurs et l'auteur aussi doit être ‘‘exporté'' ailleurs", a fait savoir Nadia Sebki (responsable de la revue “Livrescq"), membre du jury. Avant la remise des prix aux lauréats, vendredi prochain, les auteurs auront l'occasion d'échanger et de discuter avec le public autour de tables rondes sur leur parcours, leur écriture et le livre en compétition. Pour la prochaine édition, “nous essayerons d'inclure en compétition les livres en arabe", a précisé Denis Labayle. H M Nom Adresse email