À l'occasion du 20e anniversaire du lâche assassinat du regretté Tahar Djaout, une cérémonie de recueillement émouvante a eu lieu hier et une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe du poète, écrivain et journaliste, au cimetière de son village natal, Oulkhou, dans la commune d'Aït Chaffa, près d'Azeffoun. Djaout a été lâchement assassiné, le 26 mai 1993, de deux balles dans la tête, à Alger. C'était le dernier été du poète ; les terroristes ont eu raison de lui. Etaient présents hier à la cérémonie de recueillement, les parents du défunt, son frère Mohand et sa sœur Tassadit. Tous les deux ont tenu à agrémenter ces moments d'émotion d'une belle poésie qu'ils ont déclamée en souvenir de leur cher et regretté frère. Des amis d'enfance de Tahar ont également fait le déplacement et ont évoqué des souvenirs émouvants, soulignant la sagesse et la popularité de l'écrivain, mais aussi des artistes, des étudiants et des gens de la contrée. Sur une plaque en marbre déposée sur la tombe du regretté Tahar Djaout, comme pour interpeller notre mémoire, on peut lire : “Ont tort ceux qui pensent que les vivants sont ceux qui restent sur terre. Les immortels sont ceux qui vivent aussi longtemps que notre mémoire collective où ils sont à jamais enterrés. Nous ne te pleurons pas. Nous te suivons, Tahar." Au siège de l'association culturelle du village, où est dressé un cadre où figurent Tahar Djaout, Mouloud Mammeri et Mouloud Feraoun, une exposition d'objets traditionnels et des documents retraçant le parcours de l'écrivain attiraient l'attention des visiteurs. K. T Nom Adresse email