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ABDEREZAK BOUSKEUR, ARTISTE SCULPTEUR
"Je m'inspire de l'environnement de mon enfance"
Publié dans Liberté le 05 - 06 - 2013

L'artiste sculpteur a suivi des études académiques à l'Ecole des beaux-arts de Batna. Actuellement, il enseigne à Biskra. Abderezak Bouskeur nous a reçu dans son village natal, et revient, dans cet entretien, sur son parcours, sa formation, ses sources d'inspirations, etc.
Liberté : Après de brillantes études à l'Ecole des beaux-arts de Batna, vous n'avez pas tardé à retrouver votre village natal. La ville vous fait-elle peur ?
Abderezak Bouskeur : (Rire). Non pas du tout. Peut-être au début, quand je suis partie, parce que je n'avais que 20 ans. Mais après, j'ai trouvé mes repères. En réalité, ce n'était pas une peur mais un dépaysement. Maintenant avec l'âge, je comprends pourquoi au sein même de l'école nous avons formé une petite communauté d'étudiants venant des villages et de la périphérie de Batna. Je crois que les paysages, le relief et même la langue nous manquait, mais il fallait s'y habituer.
Pourquoi vous êtes-vous inscrit à l'Ecole des beaux-arts ?
Avant même de m'inscrire et d'étudier à Batna, j'avais un penchant pour le dessin sachant que mon frère aîné était lui aussi dessinateur. A l'école primaire, j'étais le meilleur lorsqu'il s'agissait de faire un dessin au tableau ou sur l'ardoise. Un de mes instituteurs m'avait souvent encouragé et je me souviens encore qu'il m'avait même acheté des crayons de couleurs et de la peinture. J'ai fait la même chose au collège et au lycée, j'étais toujours enclin au dessin. Un ami de T'kout était déjà à l'Ecole de beaux-arts et me disait beaucoup de bien de cet établissement, j'ai participé au concours et j'ai été parmi les trois premiers.
C'était comme vous l'imaginiez ?
Ma première année à l'école c'était en 1991. Ça ne correspondait pas exactement à l'idée que je me faisais de cet établissement, des méthodes et autres, mais je me suis vite intégré et j'ai rajouté à mon bagage et connaissance le côté académique que je ne maîtrisais pas. C'était surtout pendant les séances de travaux pratiques que j'ai réalisé que la sculpture me séduisait le plus, mais bien sûr sans négliger la calligraphie arabe, la peinture, la miniature, etc. J'apprenais beaucoup, mais surtout en modelage.
Et comment vous vous êtes orienté vers la sculpture ?
Je crois que c'était un aboutissement. Après le trait, la forme géométrique, vient le volume. Durant mon enfance, j'ai vu ma grand-mère faire de la poterie, j'en faisais moi-même, mais ce n'est qu'une extériorisation je pense. Juste après l'école, j'ai commencé à réaliser des personnages et différents objets en sculpture. En m'inspirant de différentes pièces des rois berbères, j'ai réalisé une dizaine de bas-reliefs de grands personnages de notre histoire : Massinissa, Jugurtha, Juba I et Juba II, Micipsa, Ptolémée, etc. Autour de moi, les gens ont beaucoup aimé, ce qui m'a beaucoup encouragé. J'avais senti que j'ai énormément progressé. En parallèle, j'ai aussi réalisé des calendriers avec les mêmes personnages mais en peinture. Je m'inspire de l'environnement de mon enfance et de mon village natal.
Êtes-vous resté en contact avec vos anciens camarades artistes de l'Ecole des beaux-arts ?
Oui, bien sûr. Et j'ai de bonne nouvelles, car ils ont réussi à se faire connaître par leur travail : Azouzi Lamine, Bouguchal, Tamine. Comme je vous le disais, ils s'inspirent eux aussi de l'environnement de leur enfance et de leur village natal : architecture chaoui, la femme chaouia, les tapis, les tatouages à l'exemple de Norredine Tabarha qui n'est pas de ma génération, mais qui a fait du tatouage chaoui une source d'inspiration.
Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
Alors, de la sculpture je suis passé au modelage ; ce n'est pas loin, les disciplines se ressemblent. Je suis en train de finir un buste du roi Massinissa, les traits de son visage m'inspirent beaucoup et me reprochent de cet "aguelide» (roi). Je vais en faire d'autres pour combler un manque, qui sincèrement ne me fait pas plaisir et m'agace même. Je veux proposer ce buste à la commune d'El Khroub où se trouve le tombeau du roi Massinissa mais je ne vais pas en rester là. Je vais réaliser d'autres bustes, notamment pour Zabana, Hassiba Ben Bouali, Ben M'hidi, etc. C'est un dur labeur, mais il est temps de le faire.
Mais vous vous orientez également vers le cinéma...
En fait, lors du passage de l'équipe de tournage de Mascarades de Lyes Salem (une grande partie du tournage a eu lieu à Imsounine), des amis amateurs de théâtre et moi-même avons participé à quelques séquences. En ce moment, je fais mes premiers pas dans le domaine du documentaire et du film de fiction avec les moyens du bord. Revenez dans si peu et vous allez trouver une production qui va certainement vous plaire. (Rire).
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