L'Office national des examens et concours, qui a la lourde mission de superviser les préparatifs et le bon déroulement des épreuves scolaires, a minimisé hier les incidents qui ont émaillé la troisième journée du bac 2013. Le DG de l'Onec étant toujours en quarantaine jusqu'à la fin des épreuves, c'est le SG de l'Onec qui a été mandaté par la tutelle afin d'apporter sa version des faits. "La situation a été vraiment amplifiée !" nous dit d'emblée Merazi Aïssa. Et d'ajouter : "Il est vrai que des candidats qui ont toujours eu la phobie de la philosophie ont été à l'origine d'une certaine cacophonie dans quelques salles de certains centres d'examen sous prétexte que le sujet de philosophie n'était pas abordable car non enseigné." Mais, selon le même responsable, "la situation a été vite maîtrisée, en témoigne la poursuite de l'épreuve, que ce soit dans la matinée ou dans l'après-midi". À la question de savoir comment cela se fait que des candidats soient en possession d'armes blanches en plein centre d'examen, notre interlocuteur rétorque : "Ceci relève de la mission des agents de sécurité, mais je peux vous certifier qu'aucun des rapports des 48 wilayas que j'ai réceptionnés n'évoque des incidents de telle ampleur." Evoquant le sujet de philosophie de la filière lettres à l'origine de la colère des candidats, le SG de l'Onec dira : "Le sujet est abordable et facile. Les leçons ont été prodiguées et sont dans le programme. N'oubliez pas que le seuil des programmes existe. Il nous est impossible d'élaborer des sujets dont les leçons ne sont pas dans le programme." À signaler à ce propos que des enseignants ont effectivement soutenu que les leçons sont dans le programme et ont été enseignées, mais au courant du 1er trimestre. Et il semble que certains candidats ne se concentrent que sur les cours du dernier trimestre. M. B. Nom Adresse email