Dans leur onzième édition, les rencontres cinématographiques de Béjaïa se tiendront du 8 au 14 juin. Une conférence de presse a été organisé hier matin à la Cinémathèque d'Alger, afin de présenter l'événement et le programme. La conférence a été animée par Abdenour Hochiche, président de l'association Project'heurts, organisatrice de l'événement, et Samir Ardjoum, directeur artistique des rencontres. L'événement se tiendra comme chaque année à la cinémathèque de Béjaïa. Pour cette nouvelle édition, 150 films ont été proposés à la commission de programmation. Celle-ci en a retenu 25. Documentaires, courts ou longs métrages, les films retenus sont récents et datent des trois dernières années. Une forte participation internationale marquera les rencontres de cette année. Des films français, tunisiens, cambodgiens et algériens seront à l'affiche tout au long de cette semaine. L'ouverture sera marocaine avec le long métrage "Mort à vendre" de Faouzi Bensaidi. "Une journée ordinaire" de Bahia Allouache, "Edwidge" de Mounia Meddour, "le Sens de l'orientation" de Fabien Gorgeart ou encore "la Vierge, les Coptes et moi" de Namir Abdel Messeeh seront aussi au programme. Ce dernier est varié et plusieurs thématiques seront abordées. Revenant sur le choix des films, le président de l'association a estimé que ces productions au programme "posent des problématiques et font partie du cinéma curieux qui doute et qui pose ses inquiétudes beaucoup plus que ses certitudes". Parallèlement aux projections, un atelier d'écriture de scénario de courts métrages sera programmé. Atelier Côté-Court est son intitulé. Lors de cet atelier, dix participants auront l'occasion de travailler sur des projets de courts métrages qu'ils ont écrits. Ils seront encadrés par Stéphanie Durant-Barracand, script doctor, Gladys Marciano, scénariste et enseignante à l'ESAV (Marrakech), Ikbal Zalila, critique et enseignante, et Tahar Chikhaoui, critique et directeur artistique des Rencontres internationales des cinémas arabes de Marseille. Ces derniers font partie du jury qui a préalablement sélectionné les dix candidats. L'atelier sera divisé en trois sessions, la première se tiendra durant ces rencontres, alors que les deux autres se feront en septembre et en décembre prochains. En outre, la nouveauté de cette édition est un forum sur la production cinématographique en Algérie, une sorte de plateforme ouverte au débat sur le cinéma algérien. Une quinzaine de boîtes de production algériennes y ont été conviées. "Il sera question de trouver d'autres alternatives et d'autres manières de produire, en attendant que les structures et processus évoluent et soient plus transparents", explique M. Hochiche. F Y N Nom Adresse email