Du 8 au 14 juin, Béjaïa deviendra une capitale du 7e art, avec la tenue de la onzième édition des Rencontres, qui outre le forum sur la production, et la première session de l'atelier "Côté Court", proposera des projections de différents formats. J-11 avant le lancement de l'un des évènements les plus attendus à Béjaïa. Les férus du 7e art se donneront rendez-vous cette année à la Cinémathèque de la ville (place Gueydon), pour la onzième édition des Rencontres cinématographiques de Béjaïa (RCB). Organisée par l'association Project'heurts, cette manifestation qui s'étalera du 8 au 14 juin, sera marquée par la projection de 25 productions (longs et courts métrages, documentaires). Le rythme des projections sera dense, puisque trois séances auront lieu dans la même journée (suivies de débats) : 13h30, 17h et 20h. Des café-cinés seront organisés chaque matinée, à partir de 10h à la cafétéria du Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa. Ils s'articuleront autour de conférences-débats avec les réalisateurs ayant projeté leurs films la vieille à la séance de 20h. Quatre longs-métrages seront présentés au public : “Mort à vendre" du Marocain Faouzi Bensaïdi (prix Panorama à la Biennale de Berlin 2012, Prix du meilleur film au Festival du film de Bruxelles 2012, et Prix du Jury au Festival national du film de Tanger 2012), “Goodbye Morocco" de Nadir Moknèche, “Crawl" d'Hervé Lasgoutte, et “Winter of discountent" de l'égyptien Ibrahim Al-Batout. Douze courts-métrages sont également au programme des RCB, notamment “Edwige" de Mounia Meddour, “Les Pêcheurs de sable" de Yazid Arab, “L'Île" d'Amin Sidi-Boumédiene, “Un Eté à Alger" de Yanis Koussim, et “Jeune révolution" de Claire Angelini. Neuf films documentaires sont aussi au programme. Parmi ces productions, citons “La Vierge, les Coptes et moi" de Namir Abdel Messeeh, “Demande à ton ombre" de Lamina Ammar-Khodja, ou encore “Fidaï" de Damien Ounouri. Outre les projections, Poject'heurts a initié depuis six ans en collaboration avec Canal France International (CFI), “côté-court", un atelier d'écriture de scénario de courts-métrages encadré par Jean Pierre Morillon, Stéphanie Barrancand, Gladys Marciano, Tahar Chikhaoui et Ikbal Zalila. Cette formation a pour objectif de “permettre à une douzaine de jeunes Algériens de parfaire leurs scénarios de films courts", nous a indiqué Abdenour Hochiche, président de l'association. Depuis la précédente édition, l'atelier se compose de trois sessions : la première pendant les rencontres et les deux dernières en août et décembre. “Pendant la première, les stagiaires profitent de la présence des réalisateurs et autres professionnels du cinéma pour élaborer des échanges et pour avoir un aperçu sur ce domaine", a-t-il précisé. Cette édition réserve une nouveauté aux professionnels et au public, car, pour la première fois, un “Forum sur la production" sera tenu pendant ces rencontres. Il sera animé par des producteurs algériens. “Il s'agit pour les rencontres de concrétiser un de ses objectifs, à savoir la plateforme de réflexion et de débat sur le cinéma", a-t-il expliqué. Et de conclure : “Pour cette année, nous avons choisi ce segment du cinéma, à savoir la production. Il s'agit d'offrir un espace à des producteurs algériens et de faire l'état des lieux de la production en Algérie et de discuter aussi des perspectives". Pour atteindre ce but, les organisateurs ont lancé une quinzaine d'invitations aux sociétés de production. H M Nom Adresse email