Appréhendés mercredi soir par la police, qui a intervenu pour libérer à la circulation la RN9, fermée par un groupe d'étudiants à hauteur de la cité universitaire d'Iryahen, les trois étudiants interpellés ont été présentés jeudi après-midi devant le parquet de Béjaïa. Les trois mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d'instruction près le tribunal de Béjaïa. Ils ont été écroués à la maison d'arrêt de la ville de Béjaïa et poursuivis pour "trouble à l'ordre public et incitation à la violence". Quatre étudiants ont été arrêtés, dimanche dernier, dans le sillage des événements qui ont secoué les cités universitaires de Béjaïa, et placés sous contrôle judiciaire. Une mesure qui n'a pas été du goût du collectif des cités universitaires, qui a appelé à une marche, sabordée par un groupe d'étudiants, et qui a causé des blessures à cinq étudiants. Le même collectif, réuni en assemblée générale des étudiants, mercredi soir, à la cité universitaire de Targa Ouzemour, a de nouveau appelé à une marche pour lundi prochain. L. O Nom Adresse email