Arrêtés, lundi dernier, par les services de l'ordre suite aux actes de saccage et de vandalisme, perpétrés au niveau des résidences universitaires Ireyahen et 1000-Lits de Béjaïa, trois étudiants ont été placés, jeudi dernier, sous mandat de dépôt par le juge d'instruction du parquet de Béjaïa, pour le chef d'accusation d'incitation à la violence et trouble à l'ordre public». Pour rappel, un groupe d'étudiants, que la majorité de la communauté estudiantine n'hésitera pas à qualifier de «corrompus et d'intrus à l'université», a pris d'assaut les administrations des cités U, commettant des saccages après que le directeur des œuvres universitaires a fait appel à la force publique pour rouvrir le siège de la DOU, fermé par ce groupe d'étudiants, plusieurs jours durant. Par ailleurs, la communauté estudiantine a tenu à se démarquer de ce «groupe de corrompus». «Devant cette situation, qui risque de devenir irréparable, l'ensemble des associations, comités des cités universitaires (Targa-Ouzemour, Tahar Djaout, 1000-Lits) restés intègres, responsables et militants conscients, ralliant autour d'eux les étudiants, ont jugé le moment venu de sortir le mouvement estudiantin de l'impasse où l'ont acculé les luttes d'intérêts personnels et d'influence pour se lancer aux côtés des causes justes et nobles. Nous tenons à cet effet à préciser que nous sommes indépendants de ce clan qui se dispute l'intérêt collectif des étudiants», a-t-on indiqué dans une déclaration rendue publique.