En raison de la montée effrénée du diabète en Algérie, telle que corroborée par les dernières études épidémiologiques achevées dans certaines régions du pays, les diabétologues et autres spécialistes de la médecine interne planchent sur les règles de bonnes pratiques à observer quant à la prise en charge du patient atteint de cette maladie sournoise. L'heure de l'introduction et de la généralisation de la culture de l'autosurveillance de la glycémie dans les familles algériennes comptant parmi les leurs des diabétiques a désormais sonné. Lors d'une rencontre de trois jours et qui a pris fin jeudi à Alger, des experts algériens et même étrangers ont tenté de développer la nécessité d'entamer de plain-pied une nouvelle phase dans la prise en charge de cette pathologie, en sensibilisant des médecins spécialistes sur l'utilité, voire l'obligation d'inculquer à leurs patients respectifs la culture du self-control de la glycémie. Parrainée par AlphaRep Pharma représentant des laboratoires Lifescan en Algérie, relevant de Johnson and Johnson Compagny, cette rencontre d'information se veut un prélude à un ensemble d'initiatives visant à soutenir et appuyer la démarche des spécialistes en charge de la santé publique dans la région Mena. L'initiative présentée ce jour s'assigne comme objectif principal le développement de la culture du contrôle régulier du taux de glycémie de cette pathologie qui attaque, sans relâche, d'autres organes sensibles et nobles du corps humain. L'initiative en elle-même est fondée sur quatre points fondamentaux, à savoir la surveillance d'une manière régulière du taux du glycose dans le sang, la maîtrise de la courbe ascendante (hyperglycémie) ou descendante (hypoglycémie), la généralisation d'une culture culinaire saine et la pratique du sport tout en s'imposant un régime alimentaire sain. Les intervenants qui se sont succédé à la tribune ont insisté sur l'urgence de "mettre le paquet" en matière de sensibilisation et le développement du concept "autosurveillance glycémique" chez le malade lui-même. Le passage à cette nouvelle règle de bonne pratique obéit à la recette visant l'amélioration des comportements et des réflexes à initier aux malades. Il est question de donner le pouvoir au patient. Le professeur, Arbouche Zakia, chef de service diabétologie au CHU de Tizi Ouzou, qui a longuement abordé l'éducation thérapeutique, a insisté que le fait d'apprendre aux patients à se prendre en charge participe au perfectionnement des résultats liés au traitement de cette pathologie. Pour sa part, le professeur Brouri, chef de service de médecine interne à l'hôpital de Birtraria, a abondé dans le même registre, expliquant comment parvenir à aider le malade à apprendre à atteindre cet objectif, le self-control en l'occurrence. Pour lui, le malade est l'élément-clé dans le processus de la gestion du diabète. S'agissant des lecteurs de glycémie, les congressistes s'accordent à dire que les appareils utilisés sont fiables et de dernière génération. Et le produit insuline disponible sur le marché national est compatible aux paramètres décrétés par l'OMS. Lors des débats, les participants ont conclu que la solution de nature à juguler "la flambée" de cette maladie invisible réside dans le changement du mode de vie et alimentaire, puisque toutes les études menées de par le monde ont conclu que c'est l'excès alimentaire qui tue. H H Nom Adresse email