Les sp�cialistes en diab�tologie ainsi que les repr�sentants du mouvement associatif ont appel�, hier, � un d�pistage pr�coce du diab�te en vue d�une prise en charge ad�quate des malades, ce avant que la maladie n�arrive au stade des complications graves. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - �On ne peut pas faire de diab�tologie sans �ducation ni information des patients�, a d�clar�, hier, le professeur Arbouche Zakia, chef de service diab�tologie au CHU de Tizi-Ouzou et pr�sidente de la Soci�t� alg�rienne de diab�tologie qui intervenait dans le cadre du forum du quotidien DK News. Pour la sp�cialiste, le diab�te devient un probl�me de sant� publique. Ceci alors qu�il y a de plus en plus de malades atteints de diab�te de type 2 � raison de 15%. Comme le type 2, c�est le plus r�pandu, il touche 80% des personnes atteintes. �Cette situation nous interpelle, d�autant que l�on sait qu�en Afrique du Nord, il y avait en 2012, 25 millions de personnes atteintes du diab�te. Il faut travailler dans le cadre du stade de pr�diab�te et �uvrer pour la pr�vention�, a d�clar� la sp�cialiste, notant en outre que les �tudes qui ont port� sur le mode de vie et le diab�te pr�conisent le retour � une bonne hygi�ne de vie qui permet de r�duire de moiti� le risque de diab�te. Le professeur Arbouche dira que durant l�ann�e �coul�e, des s�ances de formation continue en direction des m�decins qui s�occupent du diab�te ont �t� dispens�es. Pour l�intervenante, il n�y a pas assez de sp�cialistes pour prendre en charge tous les diab�tiques et les m�decins g�n�ralistes peuvent le faire comme cela est aussi le cas pour les endocrinologues et les sp�cialistes en m�decine interne, s�ils sont form�s. Pour sa part, le docteur Soulah, sp�cialiste en m�decine interne � la polyclinique de Bologhine, consid�re que la prise en charge doit d�abord cibler les personnes � risque. �On re�oit des personnes pour une autre pathologie et nous demandons un bilan pour les personnes � risque. D�s qu�on est face � un taux de glyc�mie �lev�, il doit y a voir un suivi continue�, explique la sp�cialiste. Elle notera aussi l�importance d�une bonne hygi�ne de vie, la pratique du sport ou une marche soutenue pour �viter la pathologie. �Il n�y a pas de r�gime sp�cifique au diab�tique ; en fait, tout le monde doit manger sainement �, s�accordaient � dire les pr�sents. La maladie est pr�occupante, ont-ils par ailleurs rappel� expliquant que beaucoup d�organes sont touch�s quand le diab�te s�installe. Les sp�cialistes �voqueront, �galement, le fait qu�au moment de la d�couverte de la maladie, les complications se sont d�j� install�es du fait que cette maladie est silencieuse. �On peut toutefois retarder l�apparition des complications en cas de d�pistage pr�coce�, ont rassur� les intervenants. Mme Boularas, pr�sidente de l�Association des diab�tiques de Bologhine, a appel� � multiplier les s�ances d�information. �Le d�pistage est important et on peut ainsi arriver � contrecarrer cette maladie chronique.� Les associations feront savoir que le nombre de malades est important par rapport aux structures de prise en charge. Au niveau mondial, le diab�te de par le monde touche de plus en plus les jeunes enfants.