L'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem) de la wilaya de Blida a organisé, durant trois jours (du 13 au 15 juin), un Salon de micro-activité pour faire découvrir aux jeunes porteurs de projet l'opportunité qu'offre l'Angem pour la création des petites entreprises. Ce salon a regroupé une trentaine de jeunes ayant monté leur propre affaire grâce au dispositif de l'Angem, des organismes et institutions partenaires de l'agence ainsi que des associations partenaires du secteur de la solidarité activant dans le domaine social. En effet, a défaut d'opter pour un autre moyen de communication et vulgarisation plus efficace pour inciter plus les jeunes chômeurs a s'inscrire dans ce dispositif très intéressant, l'Angem se limite juste à organiser une fois par an ce salon qui, en vérité, n'attire pas les visiteurs attendus. Pourtant, l'agence offre des crédits sans aucun intérêt qui dépassent le million de DA. Une option qui intéresse beaucoup de jeunes qui refusent d'opter pour un crédit avec intérêt pour éviter la riba. A l'exemple du jeune Abdelhadi Haddad, un apiculteur qui a développé son activité grâce à un emprunt de l'Angem. Après 5 ans d'activité, le jeune apiculteur plein d'ambition s'est installé dans plusieurs wilayas de l'ouest pour produire différents type de miel. Selon lui, cette année, la production de miel dans les régions du centre a nettement diminué du fait du changement de climat. Dans ce salon, plusieurs exposants optent pour le crédit de l'Angem rien que pour pouvoir bénéficier d'un local. Mme Hayat Chekireb, qui possède une agence de voyage depuis dix ans, trouve des difficultés à maintenir son activité à cause des frais de la location. Pourtant, l'opératrice, dont le mari est un retraité de l'Onat, active uniquement dans la destination Algérie. "Nous avons opté pour le tourisme local. Nous avons des sites touristiques uniques au monde. Donc pourquoi proposer d'autres destinations", estime Mme Hayat qui, grâce à son professionnalisme, signe une convention avec l'université de Bab Ezzouar pour accompagner les étudiants dans leurs sorties d'études dans les régions du Sud. Le crédit Angem a également permis à H. Hamaïdi d'ouvrir son cabinet dentaire à Oued Djer, comme il a aussi permis au jeune Semlil de relancer l'entreprise des boissons gazeuses qui appartenait à son père après cinq années de fermeture. Des femmes veuves s'en sortent bien avec le soutien de l'association Qafl El-Yatim, qui les aide à développer des activités dans leur domicile pour pouvoir subvenir à leurs besoins. "Je confectionne des draps et autres articles, et ce, grâce à l'association Qafl El-Yatim qui m'aide énormément pour pouvoir gagner ma vie", témoigne cette femme veuve qui expose d'excellents draps. Enfin, on apprend que l'Angem de Blida a enregistré, entre le mois de janvier et fin mai, plus de 2 900 bénéficiaires de crédit. K. F Nom Adresse email