Le bras de fer opposant les travailleurs algériens à la direction de l'entreprise brésilienne Andrade Guttierez, chargée du mégaprojet du Transrhumel, prend des proportions plus graves. En effet, à la suite de la grève déclenchée dimanche par 380 travailleurs algériens, les responsables brésiliens ont déposé, hier, une plainte en référé devant la Chambre sociale près le pôle judiciaire de Constantine pour grève illégale et entrave au droit de travail, selon l'intitulé de la plainte. Le verdict sera rendu aujourd'hui, avons-nous appris de sources judiciaires. "Nos revendications sont légitimes et pour cela, nous maintiendrons notre mouvement de grève jusqu'à ce que les responsables de l'entreprise y répondent favorablement", nous a déclaré Amar Kechroud, adjoint du secrétaire général de la section syndicale affiliée à l'Ugta et porte-parole des grévistes. Pour rappel, près de 380 travailleurs algériens exerçant pour le compte de l'entreprise brésilienne, Andrade Guttierez, chargée de la réalisation du Transrhumel, ont déclenché dimanche dernier une grève ouverte. Ces derniers réclament l'application des dispositions de la convention collective signée en 2009, portant, entre autres, sur l'année de référence pour le calcul de la prime d'indemnité de licenciement qui n'est autre que la prime de fin de chantier depuis 2009 et non pas 2013, comme l'a décidé l'entreprise en question, le versement de l'argent des œuvres sociales, soit 2% de l'ensemble de la masse salariale qui n'a pas été versé depuis leur recrutement en 2009, enfin, les heures supplémentaires. Selon les travailleurs, les responsables de l'entreprise brésilienne ont changé, cette année, la méthode de calcul des heures supplémentaires sans l'accord des travailleurs. S B Nom Adresse email