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Nouvelle conséquence collatérale de la crise syrienne
Une base américaine en Jordanie
Publié dans Liberté le 01 - 07 - 2013

L'opinion jordanienne n'est pas favorable aux Américains même s'ils affirment vouloir protéger le pays. Sous prétexte de protéger son allié jordanien d'un débordement du conflit en Syrie voisine, Barack Obama a pris pied en Jordanie. Les Etats-Unis, "inquiets" pour la sécurité du royaume qui accueille plus d'un demi-million de réfugiés syriens, ont décidé d'y laisser des avions F-16 et des missiles Patriot après des exercices militaires communs terminés le 20 juin. Ils ont également augmenté à 1 000 hommes le nombre de leurs militaires en Jordanie. En réalité, Washington est surtout préoccupé par la stabilité du régime du roi Abdallah toujours sous la menace d'un printemps arabe et que le conflit en Syrie met à mal et pas seulement pour l'afflux de réfugiés fuyant la guerre civile.
D'ailleurs, la décision américaine est mal accueillie par la population jordanienne et une partie de sa classe politique interpellée par la présence de troupes, d'armes et d'équipements américains. Ils savent que la présence militaire américaine n'est jamais un bon signe, qu'elle génère des intrigues, de la suspicion, des complots à l'intérieur du pays et dans ses relations avec ses voisins et, in fine, la perte de souveraineté. Amman qui a pu jusqu'ici se préserver de tout cela, devient de la sorte un enjeu majeur de la stratégie américaine au Moyen-Orient. La décision de transformer la Jordanie en base américaine a été prise lors du passage du secrétaire d'Etat américain John Kerry avant l'entame de son périple dans la région notamment pour essayer de ramener à la table des négociations le président palestinien Mahmoud Abbas et relancer le processus de paix israélo-palestinien. L'acceptation par le souverain hachémite d'une base sur son sol est d'autant plus intrigante que la Jordanie a répété à maintes reprises qu'elle ne cherchait pas à intervenir dans les affaires syriennes. Au début du mois, le roi Abdallah II avait assuré que les Jordaniens étaient capables de prendre les mesures nécessaires pour protéger (notre) pays.
Nous ne traitons qu'avec les Syriens qui sont des réfugiés sur notre territoire, avait même assuré la semaine dernière le Premier ministre jordanien, Abdallah Nsour, démentant une information du Los Angeles Times selon laquelle la CIA et les forces spéciales américaines entraînaient des rebelles syriens en Jordanie. "En tant que représentant du peuple jordanien, nous n'acceptons pas la présence de troupes américaines ni d'aucune autre armée étrangère en Jordanie", s'est époumoné le vice-président du Parlement où figurent l'opposition légale. Mais, off the record, Atiyah a déclaré comprendre la nature et les exigences des relations jordano-américaines et le fait que Washington veuille protéger ses intérêts dans la région ainsi que ses alliés ! Il faut savoir que la Jordanie est bénéficiaire majeur d'aide militaire et économique américaine. Reste à voir si le pays ne va pas, quoiqu'en disent ses responsables, servir de lieu de transit pour le soutien militaire promis par Washington aux rebelles combattant le régime de Bachar el-Assad.
L'opposition islamiste jordanienne assure pour sa part que le déploiement militaire de "'envahisseur américain" n'est pas dans l'intérêt de la Jordanie.
Des médias américains avaient avancé que les Etats-Unis pourraient établir depuis la Jordanie une zone d'exclusion aérienne en Syrie. L'annonce de leur base intervient au moment ou l'armée syrienne poursuit ses offensives pour reconquérir les zones et quartiers entre les mains de la rébellion.
D. B
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