La neuvième édition de ce festival, qui rend hommage cette année au regretté cheb Akil, s'est ouverte avant-hier soir au stade des frères Amarouche (lieu où se tiendront tous les concerts), et se poursuivra jusqu'au 6 juillet prochain. Le Festival culturel national de la chanson raï, dans sa sixième édition, s'est ouvert lundi soir, au stade des trois frères Amarouche, en présence du wali et des autorités locales de la wilaya, et des élus. Une soirée qui a fait, cette fois-ci, exception à la règle, pour deux raisons : l'absence de stars du raï, et la tenue simultanée dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès de deux importantes soirées à savoir, la clôture du Festival international des danses populaires et le coup d'envoi du Festival national de la chanson raï, ce qui a divisé le public. Après l'allocution d'ouverture prononcé par du commissaire du festival, Mohamed Taïbi qui a souligné l'importance de cette manifestation, place à la musique. Le coup d'envoi de cette manifestation a été 100% raï avec la prestation d'une bonne dizaine de raimen, parmi eux des habitués du festival. La soirée a débuté, avec une demi-heure de retard, avec l'hymne national et un hommage au regretté cheb Akil, disparu le 13 juin dernier dans un accident de la circulation au Maroc près de Tanger, et qui a participé à trois éditions de ce festival. Un hommage organisé en guise de reconnaissance à ses œuvres et à ses contributions à la promotion de la musique et la chanson raï et pour lequel chacun des chanteurs a repris une de ses chansons. Et c'est un enfant de la ville, Mohamed Bousmaha en l'occurrence, lauréat d'Alhane Wa Chabab 2013, qui a repris le tube de cheb Akil, "Diroulha Laâkel", et qui a donc inauguré les prestations musicales de ce festival. Suivront des morceaux de son propre répertoire, notamment "Dima" et "Hadi min jat". Mohamed Bousmaha, qui a charmé le public par sa prestation, a ensuite été honoré par le wali de Sidi Bel-Abbès. Raina Raï de Hachemi Djellouli de Sidi Bel-Abbès succèderont à Mohamed Bousmaha sur scène. Ils gratifieront le public de leurs morceaux les plus emblématiques, notamment le légendaire "Ya Zina". Puis après le départ du wali et des autorités vers le Théâtre de verdure pour la cérémonie de clôture du Festival international des danses populaires, ce fut au tour d'autres chanteurs de renom, tels cheb Hassen, chebba Ines, et cheb Nacim de prendre le relais. Ils ont également émerveillé l'assistance, composée essentiellement de familles, avec des chansons qui les ont fait connaître. Cheikh Naâm, un autre enfant de la ville, a offert à son public un merveilleux cocktail de ses plus belles chansons. La belle Dalila a aussi assuré le show, en reprenant trois de ses chansons, notamment "Réservite l'avion". Pour terminer la soirée en beauté, cheikh Mazouni a rejoint la scène. Il a fait danser le public ses les airs et les rythmes de ses tubes et de reprises, comme "Oued Chouli" et "Baghi nchoufha". A. B Nom Adresse email