Vers minuit, c'est l'alerte générale au siège de l'inspection divisionnaire des douanes dont le dépôt, où sont entreposé des milliers de litres de carburant de contrebande saisis, a pris feu. Aussitôt l'incendie déclaré, un impressionnant dispositif sécuritaire a été mis en place sur les lieux par les éléments de la Protection civile mobilisés en urgence. Entretemps, des centaines de citoyens se sont attroupés autour du dépôt, réagissant d'une manière singulière. Une minorité parmi eux s'en est pris aux policiers et aux pompiers qu'ils ont hués et chassés des lieux à coups de jets de pierres. N'était-ce l'intervention des renforts, les conséquences auraient été fâcheuses. Selon l'avis de certains, cette réaction s'expliquerait par les dernières mesures de lutte contre le trafic de carburant décidé par les pouvoirs publics. S'agit-il d'un acte délibéré de sabotage ou d'un simple incendie accidentel? Nombre de personnes ici penchent pour la première hypothèse, qui restera à confirmer avec l'enquête enclenchée. Selon les douaniers, l'incendie a été provoqué par une explosion survenue dans le camion-citerne. On souligne que la similitude est frappante avec l'incendie volontaire du dépôt des douanes de Boukanoun où des centaines de véhicules saisis étaient entreposés. Il s'agissait d'un acte commis par des habitants de la région de Bab El Assa suite au décès d'un jeune au cours d'une course-poursuite avec les douaniers. Pour l'incendie d'hier, le calme est revenu vers 1h30 après que le feu ait détruit les centaines de jerricans de carburant que le camion-citerne, selon les douaniers, devait récupérer pour déposer le carburant au niveau du siège de distribution de Sonatrach. A.M Nom Adresse email