Le président de l'Assemblée populaire communale d'Ighram (Akbou), Boussad Ibaliden, a été victime d'une agression physique avec arme blanche, perpétrée par un citoyen qui s'oppose à la construction d'un lycée, sous prétexte que le terrain devant abriter ce projet d'utilité publique lui appartient, alors qu'il ne détient aucun titre de propriété. Suite à cette agression, première du genre dans les annales des collectivités locales de la région, le maire d'Ighram, d'obédience RCD, a immédiatement déposé plainte auprès du procureur de la République près le tribunal d'Akbou, après avoir reçu les soins nécessaires. Réagissant à cet incident, la section RCD de la commune d'Ighram a rendu publique une déclaration politique, à travers laquelle elle tient à "condamner avec la plus grande vigueur l'acte d'agression dont a été victime notre maire bâtisseur en lui assurant notre profond soutien". Les rédacteurs de la même déclaration condamnent aussi avec "la même vigueur la fuite en avant du wali et rassure la population de notre commune qu'elle ne lésinera sur aucun moyen pour faire aboutir le projet de construction de notre lycée tant attendu". De son côté, le bureau régional du RCD de Béjaïa souhaite, dans un communiqué publié sur son blog, que "les investigations, menées sous l'autorité du procureur de la République, permettent d'interpeller dans les meilleurs délais les responsables de ces faits intolérables, afin qu'ils répondent pour leurs actes devant la justice". Il faut préciser que le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, lors de son déplacement à Ighram, le lendemain de cette agression, pour la pose de la première pierre du projet portant réalisation du lycée en question, s'est entretenu avec le citoyen ayant agressé le P/APC d'Ighram. Ce qui a provoqué l'ire des élus locaux et des responsables de la section RCD de la même municipalité. à noter qu'hormis le RCD et le maire de Tinebdar, Braham Bennadji, qui s'est solidarisé avec son homologue d'Ighram, aucun élu, encore moins un parti ou une autre organisation n'ont daigné réagir face à cette atteinte à l'intégrité morale et physique d'un élu du peuple. "Au lendemain de l'agression dont a fait l'objet le maire d'Ighram, à cause de sa volonté d'implanter un lycée dans sa commune, le wali de Béjaïa se déplace sur les lieux, et à la surprise générale, il donne la parole à l'agresseur, avant de faire demi-tour sans poser la première pierre et se ranger du côté de l'agresseur. C'est un mépris envers les élus du peuple", écrit Braham Bennadji sur sa page Facebook. K. O Nom Adresse email