Les médias et les réseaux sociaux ont "un rôle déterminant" à jouer pour faire connaître le combat du peuple sahraoui et "briser l'embargo médiatique" imposé dans les territoires du Sahara Occidental sous occupation marocaine. Cette idée maîtresse s'est dégagée, hier, lors de la rencontre d'Echaab, à Alger, organisée par le Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui (Cnasps). Une rencontre qui a vu la participation de l'ambassadeur sahraoui, du ministre de la Rasd des territoires occupés, d'un représentant palestinien de l'OLP, et de responsables du Croissant-Rouge algérien, de l'UGTA et d'associations nationales, ainsi que celle des universitaires, des journalistes et d'une importante délégation de citoyens sahraouis venus des zones occupées du Sahara Occidental, pour la plupart des jeunes qui sont en relation directe avec le travail d'information et les réseaux sociaux. Dans son allocution, le président du Cnasps, Mahrez Lamari, a tenu à préciser que "la journée d'études et d'information" se tient au lendemain de l'ouverture des travaux de la 24e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, une réunion qui débattra à Genève, entre autres, de la question des droits de l'Homme dans l'ancienne colonie espagnole. M. Lamari a également réitéré la "position de principe" de son organisation, rappelant que le comité "soutiendra la lutte du peuple sahraoui jusqu'au recouvrement de son droit à l'autodétermination et à l'indépendance". Il a, en outre, expliqué les raisons du choix du thème, "Le rôle des médias et des réseaux sociaux dans le droit du peuple du Sahara Occidental", en les liant à la "volonté coloniale" du royaume du Maroc visant à "casser la volonté populaire sahraouie et sa légitimité internationale". De son côté, l'ambassadeur de la Rasd, Brahim Ghali, a insisté sur l'impact des médias et des réseaux sociaux dans le monde et auprès des foyers. Mais, si certains d'entre eux contribuent à "porter la voix du peuple sahraoui" et à "faire connaître ses souffrances", d'autres en revanche, à l'exemple de certaines chaînes TV arabes, ont entretenu "le silence sur le combat du peuple sahraoui", a-t-il déclaré. Les interventions des professionnels et "connaisseurs" de l'information, sahraouis et algériens, ont constitué le point culminant de la rencontre d'hier. Du côté sahraoui, l'accent a été mis sur la contribution des médias algériens et des réseaux sociaux, notamment facebook, Twitter et Youtube, transformés en "tribunes" pour amplifier la voix de "la résistance pacifique sahraouie", "faire la lumière sur les violations de l'occupation" et aussi affronter la désinformation, voire la propagande marocaine. Pourtant, il a été convenu que dans l'étape présente, beaucoup reste à faire pour organiser l'information, la rendre plus rapide et plus percutante : l'objectif commun étant "le recouvrement de la dignité et des droits du peuple sahraoui". H. A Nom Adresse email