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Les sacrifices 18e partie
Publié dans Liberté le 17 - 09 - 2013

Résumé : Farid s'emporte quand Sabri pleure. Il somme Maya de le faire taire. Elle se demande si un jour il changera, s'il pourra avoir de meilleurs sentiments. Elle lui suggère de changer de métier si cela peut le soulager de ces migraines chroniques. Elle pense à lui donner la chance de connaître le bonheur familial. Elle est prête à tout pour sauver son mariage mais elle ne le laissera pas exclure ses filles de sa vie...
Le soir même de son retour, Maya et Farid s'accrochent. Le bébé a du mal à s'endormir. Il pleure souvent et refuse le biberon.
Habituellement, Maya allaite son fils mais, angoissée par l'attitude négative de son mari et leur querelle, elle craignait que Sabri ne tombe malade. Elle lui prépare une tisane mais le bébé refuse le biberon.
En fait, il n'était pas malade mais la mauvaise humeur de son père l'avait gagné. Maya se retrouvait en train de jongler, tentant de les calmer tour à tour. Si le bébé était parfois sensible au réconfort qu'elle tentait de lui apporter, dès qu'il entendait son père crier, ses pleurs reprenaient de plus belle.
- Fais-le taire !
- Si tu cessais de crier, je parviendrais peut être à le calmer !
Ce n'est pas facile pour elle. Pour ce soir-là et pour ceux qui suivent.
Sabri est insupportable la nuit, refusant de dormir plus d'une heure. Maya ne peut dormir que de courts quarts d'heure, épuisée par ses pleurs et ses nuits de veille, à bout de nerfs, fatiguée d'avoir à expliquer à son mari que le bébé n'est pas malade et que tout dépend de lui.
- Il veut seulement un peu d'amour, lui dit-elle un matin. Sabri est hypersensible, plus tu t'énerves, plus il sera troublé... et on n'aura ni la paix, ni le repos.
Après plusieurs nuits blanches, Farid décide d'aller chez lui. Il n'en peut plus. Il ne peut plus. Il ne peut rien faire sans provoquer l'hystérie du bébé. Maya en souffre encore plus. Le départ de Farid est un coup terrible pour elle.
- Tu ne peux pas m'abandonner ! lui crie-t-elle au téléphone. Sabri est ton fils... Tu as autant de responsabilités que moi... Pourquoi les fuir ? Jusqu'à quand je vais devoir tout supporter toute seule ?
- Je suis désolé, mais je ne supporte pas les enfants. Pourquoi ne le confies-tu pas à une nourrice ?
- Mais il est trop petit... Quand je reprendrais le travail, j'y serais contrainte mais pas avant ! Ne fais pas l'enfant et reviens !
- Je vais voir...
Le silence et la voix réconfortante de Maya réussissent là où elle avait échoué depuis son retour à la maison. Le bébé est plus calme et dort du sommeil du juste le soir. Il y a des moments où Maya se lève pour s'assurer qu'il est bien portant.
Ces semaines de pleurs et d'insomnies sont bien loin maintenant.
Dès que son congé de maternité prend fin, Maya contacte son patron pour le prévenir de son retour. Aussi, comme c'est bientôt la rentrée scolaire, elle appelle son père.
Au début, elle songeait à lui envoyer de l'argent pour les frais de la rentrée puis son cœur de mère s'est rebellé. Ses filles devraient être avec elle. Ses filles rentreront et vivront à la maison, sous le même toit qu'elle. Farid était retourné chez lui et ne rentrait que lorsque le bébé dormait. Ce mode de vie semblait lui convenir à merveille...
La nouvelle de leur retour le tétanise.
- Quoi ? Les filles vont revenir ? s'écrie-t-il quand elle lui apprend la nouvelle. Mais pourquoi ? Elles sont très bien chez tes parents !
- Pour toi, peut être ! C'est de mes filles qu'il s'agit Farid, rétorque-t-elle. J'ai besoin de les avoir près de moi pour avoir le moral ! Je ne cesse de penser à elles. Elles n'ont plus de père et de mère, alors que moi, je suis encore là !
- Je croyais que tu me comprenais, que tu m'aimais vraiment, regrette-t-il.
Mais Maya est décidée. Dans sa peine, elle puise de la force.
- Ecoute, je ne te force pas à les aimer... Tu n'auras pas à les supporter puisque tu habites seul...
Si tu veux, on continue ainsi, si cela t'arrange ! Si tu veux une vie de famille, tu sais où nous trouver ! Prends ton temps pour réfléchir, lui dit-elle. On fera comme tu voudras...
- Vraiment ?
Maya lui affirme que oui. Il pouvait prendre tout son temps pour trouver une solution à leur problème. Car c'en était un et il était grave.
Maya pensait qu'il était temps d'y mettre fin par n'importe quel moyen, et tant pis pour les souffrances à venir ! Elles ne peuvent pas être pires que celles qu'elle vit actuellement...
(À suivre) A. K.
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