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Gestion des ordures à Aghribs (Tizi Ouzou)
Entre la négligence des pouvoirs publics et l'incivisme des citoyens
Publié dans Liberté le 29 - 09 - 2013

Il n'y a pas de volonté politique de la part des pouvoirs publics pour résoudre le problème des décharges sauvages.
La commune d'Aghribs, à 40 km au nord de Tizi Ouzou, souffre le martyre des décharges sauvages et de l'insalubrité, à l'instar de toutes les communes de la wilaya. Mais cette commune, l'une des plus pauvres de la wilaya, n'est forcément pas la plus sale, car, avec les moyens dérisoires dont elle dispose, les responsables locaux font tant bien que mal un travail qui mérite d'être salué. Avec un camion, deux ouvriers communaux à bord, ils font le tour des 21 villages de la commune qui s'étend sur une superficie de plus de 65 km2 pour ramasser les ordures ménagères. Malgré cela, le nombre de décharges sauvages sur les bordures des routes est frappant. "Nous ne faisons que limiter les dégâts, c'est tout. L'état ne s'implique pas du tout. Et ce n'est pas avec une benne-tasseuse qu'on pourra résoudra le problème des ordures", dira le P/APC d'Aghribs, Irmèche Rabah. à la négligence totale de l'état s'ajoute l'incivisme des citoyens. Chacun jette ses ordures où il veut et quand il veut, personne ne s'en souciera. Pourtant, dans tous les commissariats de police, il y a une section spécialisée dans la protection de l'environnement, mais dans les bilans établis par les policiers, jamais une infraction à l'environnement n'a été signalée. On sait que la wilaya de Tizi Ouzou occupe tristement la première place à l'échelle nationale, avec plus 1 300 décharges sauvages recensées. Dans le chapitre 4 du code communal, il est clairement stipulé que "la commune veille, avec le concours des services techniques de l'état, au respect de la législation et de la réglementation en vigueur, relative à la préservation de l'hygiène et de la salubrité publique, en matière, notamment, de collecte, transport, traitement des déchets solides". "Avec quoi ? Avec qui ? Comment ? Avec mes deux ouvriers et un camion de ramassage d'ordures qu'on va traiter ces déchets solides ?", rétorque le maire, qui nous apprendra par ailleurs que l'étude d'un centre d'enfouissement technique (CET) intercommunal a été faite en 2007. Cet ambitieux projet est inscrit en 2009, un terrain a été désigné à Boulhalou. Une entreprise a été désignée pour sa réalisation en 2011, mais il a été bloqué par une opposition citoyenne. Depuis, ce projet est tombé à l'eau. "Il n'y a pas de volonté politique de la part de l'état pour résoudre le problème des décharges sauvages en Kabylie. Sinon cela aurait été réglé très facilement. Qu'est-ce que coûterait à l'état d'installer une déchetterie, un centre de tri des ordures qui est générateur de beaucoup de richesses et d'emplois ? Cela ne coûte pas grand-chose. Et puis, pourquoi il n'oriente pas les jeunes qui désirent avoir des prêts Ansej et autres dans ce créneau ? Le jour où l'état aura une volonté politique d'en finir avec l'insalubrité et les décharges sauvages, il le fera ! Mais pour le moment, il n'a montré aucune volonté", conclut le P/APC.
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