Des parents d'élèves ferment une école primaire à Hammadi Face à l'absence d'enseignants à l'école primaire Serai 1 de Hammadi, au nord-ouest de Boumerdès, les parents d'élèves ont fermé hier cette école pour dénoncer cette situation. "Depuis la rentrée scolaire, nos enfants sont sans enseignants. Ils viennent chaque jour pour étudier, mais ils sont libérés à 11h. Aujourd'hui, on a ras-le-bol de cette situation. On a décidé, nous, parents d'élèves, de fermer cette école, jusqu'à ce que nos élèves aient un enseignant, digne de ce nom, à l'instar de tous les élèves du pays. Ce n'est pas normal, que depuis la rentrée scolaire, les élèves de cette école plus précisément ceux de 1re année, 2e année et 3e années sont sans enseignant", nous ont déclaré les parents d'élèves grévistes, qui nous ont fait savoir, qu'outre le problème de manque d'enseignants, les classes sont surchargées. "Dans cette école, on met 50 élèves par classe, je me demande comment, mon enfant peut étudier dans une classe surchargée", nous a déclaré un parent d'élève. Nacer Zerrouki La commission ministérielle de la santé à Bouira : Un équipement sous-exploité et des spécialistes au chômage technique Depuis vendredi, une commission ministérielle dépêchée par le ministre de la Santé sillonne la wilaya. Les EPH, les polycliniques même les salles de soins sont inspectées. La gestion de ces structures de santé a été passée au peigne fin. Cette commission a ouvert le ballet jeudi par des visites au niveau du secteur de Aïn Bessem et Sour El-Ghozlane. Ainsi ces EPH et ces polycliniques ont été inspectées en ne laissant rien au hasard. Du fonctionnement au bâti en passant par les équipements. Les différents registres ont été "auscultés" minutieusement. Au niveau de chaque service, les membres de la commission se sont donné le temps nécessaire pour vérifier les registres, interroger les responsables et écouter le personnel. Une première dans les annales des commissions algériennes qui est de prendre l'avis du malade et du citoyen tant au niveau des urgences qu'au niveau des services d'hospitalisation. Même si les résultats de la commission restent confidentielles, selon nos sources, plusieurs anomalies ont été détectées telles que le nombre d'interventions chirurgicales insignifiant par rapport au nombre de chirurgiens à l'EPH de Aïn Bessem. Constat ayant conduit à des évacuations vers les autres hôpitaux. À Sour El-Ghozlane, la situation n'est pas plus reluisante. Des médecins spécialistes existent mais la prise en charge est en deçà des attentes de la population. Des évacuations sont toujours au menu. Parfois même des orientations vers le privé. Les polycliniques de Bordj Okhris, El-Hachimia et Oued El-Berdi situées dans des régions déshéritées semblent mieux fonctionner que celle situées dans les grandes agglomérations. L'EPH de M'chedallah de son côté accuse un manque en radiologue, ambulances et médecins spécialistes, ajoutez à cela la vétusté de la structure. Les équipements dont dispose l'EPH ont été inspectés dont l'incinérateur en panne depuis plus de deux ans. L'EPH Mohamed-Boudiaf de Bouira a reçu la commission samedi. Cet hôpital dispose d'équipements et corps médicales sous exploité, nous dit-on. Dix chirurgiens pour un seul bloc opératoire. Le CMC en construction depuis près de deux ans accuse un grand retard, et une maternité sans gynécologue avec également un scanner de 8 milliards au musée. Le service dialyse lui est toujours en ébullition. Il est à noter que juste avant l'arrivée de la commission, c'était l'état d'alerte au niveau des EPH et différentes structures. Le grand nettoyage, de nouvelles tenues de travail, la dotation des services en médicaments. A. DEBBACHE Nom Adresse email