La Coordination patronale algérienne (CPA) a décidé de confier la présentation de la déclaration commune lors de la prochaine tripartite, prévue demain à la résidence Djenane El-Mithak, au président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), Habib Yousfi. La CPA a également mandaté son président, Abdelouahab Rahim, de l'Union nationale des investisseurs, "de poursuivre la continuité de la coordination après la tripartite en préparant les conditions nécessaires à l'organisation de l'Assemblée générale". Pour une meilleure communication, les organisations patronales membres de la CPA ont désigné Naït Abdelaziz Mohand Saïd, premier responsable de la Confédération nationale du patronat algérien, en qualité de porte-parole de la coordination. La Coordination patronale algérienne rappelle, par ailleurs, dans son communiqué, que chaque organisation patronale garde son autonomie de fonctionnement et ses propres moyens d'action selon ses statuts et règlement intérieur. La CPA regroupe l'Union nationale des investisseurs (UNI), l'Union nationale des entreprises publiques (Unep), Savoir et vouloir entreprendre (Seve), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), la Confédération des industriels et des producteurs algériens (Cipa) et la Confédération algérienne du patronat (CAP). Le FCE, faut-il le rappeler, avait décidé de se retirer de la coordination, après avoir participé aux travaux de préparation des documents communs prévus pour être présentés à la tripartite. Le président du Forum des chefs d'entreprises, Réda Hamiani, avait expliqué qu'il a été "mandaté en tant que président pour faire partie d'une coordination nationale pour la tripartite". Il n'a pas été "mandaté par mes membres pour faire adhérer le FCE à une structure aussi importante". Mais pour M. Naït Abdelaziz, il n'a jamais été question "de se fondre dans une quelconque structure". "Chaque organisation patronale garde son autonomie de fonctionnement et ses propres moyens d'action selon ses statuts et règlement intérieur", a insisté le président la CNPA et porte-parole de la CPA. M. Naït Abdelaziz a évoqué l'idée "de reprendre langue avec le FCE", indiquant que "la tripartite n'est pas une fin en soi". Le président de la CNPA a parlé de deux documents que la CPA soumettra à la tripartite. Le premier document, de 20 pages, est une déclaration commune qui porte sur les politiques économiques. La déclaration évoque la nécessité d'affirmer la place de l'entreprise algérienne dans le développement économique et social du pays. "On ne doit plus attacher à l'entreprise privée nationale une vision réductrice, car elle est aussi appelée à jouer un rôle de premier plan dans le développement industriel", estime M. Naït Abdelaziz, soulignant, également, "la nécessité de réaffirmer le principe de la liberté d'entreprise". La CPA posera sur la table la question de la protection de la production nationale. En plus des mesures de soutien, la CPA estime qu'il est impératif de formuler, dans le cadre de la politique industrielle, une véritable politique de normalisation. L'objectif étant de lutter contre la concurrence déloyale. "Ce sont des questions structurelles", souligne le porte-parole de la CPA. Le deuxième est un document technique qui recense des propositions complémentaires au plan d'action 2013-2014. M. R. Nom Adresse email