La cour criminelle de Sidi Bel-Abbès a décidé, dimanche dernier, à l'issue de la première audience de la troisième session criminelle, le placement de K.A., 50 ans, accusé d'homicide volontaire, à l'hôpital psychiatrique de Blida tout en exigeant un rapport médical trimestriel sur l'état de psychose du patient. Les faits de cette affaire remontent au 4 juin 2008 quand les éléments de la police judiciaire de Sidi Bel-Abbès ont été informés de l'admission aux servies des UMC du CHU Abdelkader Hassani du mis en cause et de son épouse. Cette dernière, atteinte de graves brûlures, a été admise au sein du service des soins intensifs où elle succombera à ses blessures. Selon l'arrêt de renvoi, au moment des fait, le mis en cause était en pleine possession de ses facultés mentales et avait avoué aux enquêteurs la préméditation du meurtre de sa femme en raison de problèmes familiaux et financiers. Il racontera aux enquêteurs qu'il a acheté de l'essence et qu'en rentrant chez lui, il trouve sa femme en train de prier, l'asperge du liquide inflammable et allume son briquet. Paniqué, sa fille ainée âgée de treize ans a immédiatement alerté les voisins qui ont secouru ses parents et évacué vers les UMC. A la barre, K. A., vu son état mental très dégradé, n'a pas pu s'exprimer, et ce, en présence d'un psychiatre du CHU et qui avait examiné le mis en cause avant et après le décès de sa femme. Le praticien a expliqué aux juges que K. A. a été pris de psychose, en apprenant le décès de sa femme tout en affirmant que l'accusé est bel et bien malade et qu'il ne peut simuler la folie pendant toutes ces années. Dans son réquisitoire, l'avocat du ministère public a insisté sur la préméditation de l'acte de meurtre volontaire. En se basant sur l'article 47 du code pénal, il a expliqué que malgré l'état mental du mis en cause, il ne peut être exempté de poursuites judiciaire set a requis à son encontre la peine capitale. A. B Nom Adresse email