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Le propriétaire vient d'être "illégalement" dépossédé de son écurie par la direction de l'hippodrome de Zemmouri Qui veut enterrer Kadri, le label du monde équestre ?
Qui veut enterrer le label historique du monde équestre, le très symbolique Kadri, du nom du fondateur de l'une des premières écuries nationales ? L'écurie Kadri a été fondée en 1963 au Caroubier, par le défunt Abderrahmane Kadri, ancien président de l'Association des propriétaires et éleveurs de chevaux de race pure, avant d'être déplacée à Oran, puis installée définitivement, à partir 1991, à l'hippodrome Emir-Abdelkader de Zemmouri (Boumerdès). En 2007, après son décès, elle a été reprise par son neveu Walid Kadri. Etant déjà bien introduit dans les domaines de l'élevage et des courses, ce dernier poursuivra l'œuvre de son oncle et réussira, sans grande peine, à maintenir haut l'emblème Kadri avec les 17 chevaux que comptait alors l'écurie. Néanmoins, en 2012, le nouveau propriétaire était contraint de marquer le pas, le temps de renouveler le "cheptel" de son écurie. Les 17 chevaux, qui pour vieillissement, qui pour blessures, n'étant plus en mesure de répondre aux exigences de la compétition. Mais, pendant que le propriétaire était occupé à faire le tour des marchés national et européen à la recherche de perles rares, la direction de l'hippodrome de Zemmouri, sous les ordres du directeur Mustapha Bira, elle, préparait son plan en catimini. Dans un premier temps, on avait signifié à M. Kadri qu'il ne pouvait plus participer aux compétitions avec un seul cheval qu'il lui restait. La loi exige de lui d'en avoir au moins six dans l'écurie pour pouvoir entrer en compétition. Chose qu'il accepta sans résistance en décidant de remettre en selle son cheval sous les couleurs d'un éleveur au sein du même hippodrome (Zemmouri), et qui n'est autre que la veuve d'Abderrahmane Kadri qui a lancé sa propre écurie depuis le décès de ce dernier. Entre-temps, il a déjà acquis quatre poulains, pur sang arabe (jeunes chevaux pas encore apte à courir en compétition), qu'il a mis naturellement dans son écurie. Ceci, en attendant de faire venir les six chevaux de race qu'il a également déjà acheté d'Europe. Ces derniers restent d'ailleurs, à ce jour, "immobilisés" dans un haras, en France. M. Kadri a épuisé toute les voix légales pour faire venir ces chevaux et relancer son écurie de plus belle. Mais les autorités compétentes dont le ministère de l'Agriculture et la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) dirigée par Mohamed Tayeb Retiti, ou encore la direction de l'hippodrome, que M. Kadri avait saisis par écrit, ne donnent toujours aucune réponse à ce dernier livré à lui-même ! Le comble dans cette affaire est que le mois octobre dernier, la direction de l'hippodrome avait illégalement décidé de pénétrer (on ne sait par quel moyen les portes ont été ouvertes puis refermées), pour, tenez-vous bien, déplacer les quatre poulains de race à leur risque et péril, pour les mettre dans les box d'attente. Ces derniers, raconte désabusé M. Kadri, ont tous été blessés et sont depuis mis dans ces box sans litière aucune et sans nourriture ! Autrement dit, un crime commis par une administration insouciante contre des bêtes innocentes ! Mieux, il est signifié à M. Kadri qu'il ne pouvait plus reprendre son écurie, sous prétexte du manque d'agrément que l'administration avait autoritairement, et à l'insu de son occupant légal, décidé d'attribuer à un nouveau locataire. M. Kadri se demande, désormais, qui veut faire disparaître ce grand label du monde équestre, cette écurie emblématique fondée par l'auteur du livre intitulé Le Barbe : cheval de légende dont un exemplaire a été offert par le président Bouteflika à François Hollande ! Affaire à suivre... F A Nom Adresse email