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Les émeutes du désespoir
F A
Publié dans
Liberté
le 26 - 02 - 2004
Des émeutes en guise d’entrée en attendant, peut-être pire. Cette élection d’avril 2004 n’augure rien de bon. Elle n’augure rien de bon parce que d’abord ceux-là même qui sont tenus par la loi de garantir son bon déroulement, fraudent par anticipation. Elle n’augure rien de bon parce que le gouvernement n’a pas été mis au service d’un scrutin loyal, cause sacrée dans toute démocratie, mais a été transformé en chapelle au service exclusif du Président sortant. Parler dès lors de crédibilité équivaudrait certainement à prendre les Algériens pour des crétins. Que le RND, sorti du placenta des patriotes et des résistants, en vienne aujourd’hui s’acoquiner avec les intégristes de Nahnah et les barbéfélènes de Belkhadem pour s’offrir sans dot à Bouteflika ne fait que craindre le pire.
Lorsque les médias publics, particulièrement la télévision, sont kidnappés par le clan présidentiel pour en faire des instruments d’une propagande aussi grotesque que honteuse, il y a lieu non pas de s’alarmer — nous n’en sommes plus là —, mais il y a de quoi se révolter. N’est-ce pas justement ce qui explique la colère des citoyens Ã
Ouargla
,
Touggourt
,
Constantine
et ailleurs. Lorsqu’on verrouille les espaces traditionnels d’expression, que reste-t-il à la population, sinon la rue ?
En cinq années de règne, Abdelaziz Bouteflika a hanté, phagocyté et “lobotomisé� les médias publics pour en exclure les voix discordantes et la parole de l’opposition. Cette élection n’augure rien de bon parce que le débat contradictoire est évacué. On ne disserte pas sur les programmes politiques des candidats et on ne débat pas des problèmes des Algériens.
Nous sommes réduits à gloser sur les promenades du Président à travers le pays et enregistrer les doléances de ses opposants. Bouteflika a pris en otages la presse, la classe politique et le peuple pour mieux incarcérer toute la société. C’est de cette “captivité� que tentent de s’échapper aujourd’hui ceux qui prennent la rue d’assaut pour exprimer leur colère.
Une campagne sous les cris de la révolte et dans l’odeur des pneus et des édifices publics brûlés est un mauvais signe. Louisa Hanoune n’en pense pas moins, elle qui déclare que “notre pays est en train de glisser dans l’abîme�. Ces révoltes mettent en évidence une réalité : le rétrécissement de l’espace démocratique en Algérie. Rappelons-nous de cette élection d’avril 1999. Certes les résultats étaient connus d’avance puisque les généraux avaient choisi Bouteflika.
Pour autant, les candidats avaient tenu des meetings devant des milliers de sympathisants. Les Algériens ont pu débattre librement avec ceux qui sollicitaient leur confiance.
Même Hocine Aït Ahmed, dont la légendaire méfiance et l’hostilité à l’égard du pouvoir avaient fini par être décongelées, s’était prêté au jeu avant de se retirer. Même ceux qui prônaient le boycott de la présidentielle, à l’instar de Saïd Sadi, avaient pu mener campagne.
L’élection de 1999 était riche par les débats mais tronquée par les résultats. Celle de 2004 est pauvre en débats et grosse de dégâts. La fermeture des espaces d’expression, l’asservissement des institutions de la République, le mépris envers l’opposition et la mise en place de la culture de la sédition comme mode de gouvernance ont favorisé l’incubation puis l’éclatement des révoltes et des émeutes.
Jamais le pays n’a connu autant de jacqueries. Ces mouvements de contestation ne peuvent être réduits à des poussées de fièvre ou des sautes d’humeur téléguidées par des officines hostiles à la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Ils sont l’expression d’un ras-le-bol généralisé. En pleine campagne électorale, ils peuvent être dévastateurs.
F. A.
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