Un récital de musique andalouse empreint d'authenticité a été animé, samedi à Alger, par des associations musicales de Cherchell (Tipasa) et de Boufarik (Blida), qui ont privilégié sur scène les jeunes musiciens. Animée dans le cadre de compétition du septième "Festival national de musique andalouse sanaâ", cette soirée a réuni sur la scène de la salle Ibn Zaydoun les associations musicales d'El Kaissaria de Cherchell et El Djenadia de Boufarik autour du mode "h'ssine" choisi par les deux formations. Dirigée par Abdeljalil Ghobrini, la première association, l'une des plus actives de la région en matière de formation musicale, s'est distinguée par une grande maîtrise instrumentale en interprétant les différents mouvements de la nouba. Devant un public nombreux de connaisseurs et de praticiens de la musique andalouse, El Kaissaria a décliné son passage en plusieurs mouvements à savoir un "n'cedder" et un "b'tayhi", de lents mouvements vocaux et instrumentaux et des "khlasset", un peu plus rythmés. Pour sa part l'association El Djenadia de Boufarik a d'abord brillé par la jeunesse de ses musiciens formés et conduits par Hamad Nassim Boughazala qui a lui aussi choisi de présenter un récital sur le même mode que l'association précédente. Pour présenter sa nouba, l'association El Djenadia a aussi choisi de faire monter sur scènes deux enfants, une violoniste et un percussionniste, tout en intégrant un pianiste à l'ensemble. Marqué par de jeunes féminines qui dominent sa chorale, El Djenadia a aussi intégré un "khlass" de l'école Gharnatia de Tlemcen pour mettre en valeur l'ouverture de l'association sur les trois grandes écoles de la musique andalouse. Au-delà de l'authenticité, cette soirée dédiée à la musique andalouse était marquée par la présence sur scène de jeunes musiciens et vocalistes formés dans les associations. Ouvert jeudi, le septième Festival national de musique andalouse sanaâ se poursuivra jusqu'au 10 décembre avec encore quatre associations en compétition. APS Nom Adresse email