Cette 5e édition, qui s'étalera jusqu'au 30 janvier 2014, au MaMa, traite de la mémoire collective sous le thème "Contre l'absence". Tout au long de cette manifestation, il sera présenté une triple exposition : "Because of Algiers" du photographe Charles Graines Martin. "Niemeyer revisité", par le photographe Andreas Helmut Rost et, enfin, une exposition d'objets contemporains appartenant au MoMRTa (Museum Of Manufactured Response to Absence) du Koweït. Le Musée public national d'art moderne d'Alger (MaMa) a abrité, samedi dernier, le coup d'envoi officiel de la 5e édition de l'attendu Festival international d'art contemporain (FIAC) qui se tiendra jusqu'au 30 janvier 2014. Le vernissage s'est déroulé en la présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, ainsi que d'un grand nombre d'artistes et amateurs d'art contemporain. Devenu un véritable carrefour d'art, le festival attire de plus en plus de personnes chaque année. Après quatre éditions plutôt réussies, cette nouvelle édition traite de la mémoire collective et a pour thème "Contre l'absence". Tout au long de cette manifestation, une triple exposition est étendue sur les trois niveaux du musée, où se côtoient différentes œuvres d'artistes venus de tous horizons. "Because of Algiers" (à cause/grâce à Alger) est une exposition de photographies qui comme son nom l'indique met à l'honneur la ville d'Alger, ses monuments historiques et ses lieux emblématiques. Des silhouettes passagères, des situations et des instants que le photographe et universitaire américain Charles Gaines Martin a immortalisés dans des œuvres en format moyen. Cette exposition se compose d'une vingtaine de photographies que l'artiste a collectionnées au gré de ses balades dans cette ville. Une nette indépendance de vision démarque le travail de cet artiste. Dans un tout autre style, des œuvres de l'architecte et designer brésilien Oscar Niemeyer sont aussi mis à l'honneur dans la deuxième exposition intitulée "Niemeyer revisité". Dans cette exposition, Andreas Helmut Rost a pris en photo plusieurs édifices créés par l'architecte phénomène. Nous retrouvons notamment l'Université des sciences et technologies Houari-Boumediène. L'artiste les a revus et présentés en jouant sur les courbes et les reliefs. Outre les expositions photographiques, le troisième niveau du musée abrite une exposition d'objets contemporains appartenant au MoMRTa (Museum Of Manufactured Response to Absence) du Koweït. Une collection originale d'objets singuliers retraçant l'âge d'or de la société palestino-koweïtienne ainsi que la mémoire des Palestiniens qui ont vécu au Koweït. Des objets originaux qui poussent à réfléchir à la symbolique des choses et de leur importance dans le quotidien. Une mire de télévision est ainsi présentée au côté d'un livre noyé aux pages figées. Le MoMRTA est un musée mis en place afin de conserver l'histoire des Palestiniens qui ont émigré vers ce pays en 1936. Connue pour avoir été dynamique, la communauté palestinienne a longuement influencé la société koweïtienne. Faisant face à un manque de mémoire, d'images et de documents relatant les relations historiques entre les deux pays et leurs peuples, le musée tend à faire revivre cet âge d'or. Par ailleurs, un spectacle de danse contemporaine monté par la chorégraphe franco-algérienne Nacera Belaza s'est tenu dans l'après-midi d'hier. Une chorégraphie essentiellement construite et définie sur la base du duo dont l'intitulé est "Duo, création Montpellier". F Y N Nom Adresse email