Les citoyens ne sont pas au bout de leur peine face à un secteur de la santé de plus en plus déliquescent, où la conscience professionnelle — et, parfois, la conscience tout court — n'a pas droit de cité. Sinon, comment expliquer ce qui est arrivé à un bébé prématuré, né il y a à peine 21 jours et évacué par sa famille aux urgences pédiatriques de l'hôpital Nafissa-Hamoud (ex-Parnet) d'Hussein-Dey, dont les tenants du service ont tout simplement refusé de garder en observation le nourrisson gravement malade, sous prétexte qu'il n'y avait pas de place. Malgré les signes de détérioration perceptibles à vue d'œil de la santé du bébé, le médecin de garde n'a pas trouvé mieux que de demander à la famille de l'emmener, et par leurs propres moyens, dans un autre hôpital. Evacué vers Birtraria, le bébé n'a pu être sauvé, malgré trois tentatives de réanimation. Une autre victime de la légèreté et de l'irresponsabilité de ceux qui sont censés veiller sur la santé d'autrui. La famille a décidé de déposer une plainte pour non-assistance à personne en danger. Nom Adresse email