Les négociations directes pour un cessez-le-feu au Soudan du Sud ont démarré, hier, à Addis-Abeba, entre la délégation du président sud-soudanais Salva Kiir et celle des rebelles de Riek Machar (ancien vice-président) sous l'égide de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Les négociations directes entre les deux belligérants sud-soudanais, initialement prévues samedi, ont été retardées, faute d'un accord sur l'ordre du jour entre les deux parties, avait déclaré un responsable de l'Autorité intergouvernementale pour le développement plus tôt dans la journée. L'Igad s'est félicitée samedi de l'entame même tardive des négociations indirectes entre les deux parties en conflit au Soudan du Sud, selon un communiqué publié à Nairobi. Le secrétaire exécutif de l'IGAD, Mahboub M. Maalim, tout en saluant l'engagement des deux parties en conflit, a déclaré que le début des négociations constituait une étape importante dans la recherche d'une solution pacifique au conflit au Soudan du Sud. Trois jours de discussions informelles n'ont rien changé à la situation sur le terrain. En effet, des échanges de tirs auraient eu lieu dans la capitale, Juba, dans le quartier du Palais présidentiel, non loin du Parlement et des principaux ministères, selon des sources médiatiques. R. I./Agences Nom Adresse email