Le ministère de la l'Education nationale a "répondu" aux doléances des syndicats du secteur suite à la réunion qui s'était tenue le 29 décembre dernier, a indiqué hier le ministère dans un communiqué. "La réunion s'est déroulée dans la sérénité, et ce, même si les revendications légitimes des syndicats ont été réitérées avec force", a précisé le communiqué, ajoutant que "loin de se délivrer un autosatisfecit, le ministère a répondu aux doléances (des syndicats), dont certaines remontent aux années 1990". Parmi les doléances soumises lors de cette rencontre, qui avait réuni neuf syndicats, le ministère a cité, notamment, le dossier de la médecine du travail. La même source note que "sur intervention du ministre de l'Education nationale, les walis concernés se sont engagés à dégager des quotas appréciables en logements de fonction non cessibles pour les enseignants du Sud et des Hauts-Plateaux". "Le ministère de l'Habitat a été sollicité afin d'accorder des quotas dans les différentes formules de logements", selon la même source. En outre et dans le cadre de l'application du nouveau statut des personnels de l'éducation, "plus de 20 000 fonctionnaires du secteur ont bénéficié d'une promotion à un grade supérieur suite aux examens et concours organisés en décembre 2013, a-t-on ajouté. S'agissant de la révision du statut particulier, il a été signifié aux partenaires sociaux qu'"il n'est pas dans les usages institutionnels de changer un statut qui n'a pas été soumis à une évaluation d'impact après application, et ce, malgré les dérogations accordées par les services de la Fonction publique". Répondant aux "critiques émises par un seul syndicat, portant sur trois revendications purement subjectives", le ministère a précisé au sujet de "l'organisation d'une tripartite, tel que demandée par ce syndicat", qu'il "s'agissait en réalité d'un malentendu". "Avec l'aimable accord des représentants de la direction générale de la Fonction publique, une réunion d'information (et non une tripartite) a été tenue en présence des neufs syndicats agréés. Elle a eu pour objet de clarifier certaines dispositions du statut particulier des personnels de l'éducation". L'autre "point de discorde", relevé par le ministre, concerne "l'insistance de ce syndicat à demander la réintégration d'un enseignant sanctionné pour plusieurs fautes professionnelles". "Ce point a focalisé la totalité des six heures consacrées à la réunion bilatérale du 12 octobre 2013, tenue en présence de tous les médias nationaux publics et privés, et dont les résultats sont passés sous silence par les organes de presse". Par ailleurs, le ministère a souligné qu'"en changeant son appellation, ce syndicat se met en contradiction flagrante avec les prérogatives de son propre agrément qui lui attribue un seul champ de compétence, alors qu'il s'évertue à élargir ses activités aux autres cycles d'enseignement, et ce, en dépit des rappels au respect de la loi notifiés par les instances compétentes". Nom Adresse email