La Ligue algérienne des droits de l'Homme (Ladh) a tenu jeudi à l'hôtel El-Hidhab de Sétif son congrès national pour la mise en conformité de son statut avec la nouvelle loi sur les associations et du coup élire une nouvelle direction. En attendant de connaître le nouveau président de l'association qui succédera à Me Boudjemâa Guéchir, qui après 17 ans à la tête de la Ligue a décidé de ne pas se porter candidat pour un nouveau mandat, le bureau représentant les militants, venus de plusieurs wilayas du pays, a procédé à l'installation des commissions dont celle des candidatures pour la présidence de la Ladh ainsi que l'élection des vice-présidents et le trésorier et d'approbation de l'adhésion, la commission de mise en conformité du statut avec la nouvelle loi et celle chargée de la déclaration finale. "Officiellement, je ne serai pas candidat à un autre mandat. Il est temps de remettre le témoin. C'est un acte démocratique. La transmission de la responsabilité dans le calme et la sérénité est une culture d'ailleurs. Nous devons l'instaurer dans notre pays". a annoncé Me Guéchir. Et d'ajouter : "Dans notre pays, les droits de l'Homme sont toujours bafoués. L'article 39 de la loi sur des associations n'encourage guère le mouvement associatif. Selon ledit article, une association qui s'intéresse aux affaires de l'Etat est suspendue". Par ailleurs, en marge des travaux du congrès qui se poursuivront aujourd'hui pour l'élection du président et du nouveau bureau, un vibrant hommage a été rendu à plusieurs personnalités ayant fait du militantisme dans ce créneau leur cheval de bataille à l'instar de feu Youcef Fethallah, Me Miloud Brahimi et aux directeurs de la publication de Liberté, Abrous Outoudert, Omar Belhouchet d'El Watan, l'ex-directeur d'El Khabar, Ali Djerri, et au journal El Khabar. F. S Nom Adresse email