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Liaison dangereuse sur internet 10e partie
Publié dans Liberté le 25 - 01 - 2014


Premier chapitre : La solitude...
Résumé : Fateha s'est rappelé de mauvais souvenirs. D'ailleurs, ce soir-là, elle fait un cauchemar. Djaâfar la réveille. Après ce mauvais rêve, elle se lève et va se préparer du café. Elle pense à sa belle-famille. Sa belle-mère ne l'a jamais aimée. Heureusement qu'elle n'a pas eu à vivre longtemps avec eux...
Elle ne s'est jamais sentie à l'aise. Jamais elle n'a voulu tarder parmi eux. Après la venue au monde, de leur fille, elle a bien voulu faire un effort. Elle n'a pas eu le cœur à la priver de la présence de ses grands-parents. Inès a passé souvent les petites vacances chez eux. Au début, Fateha l'emmenait pour leur plaisir. Au fils du temps, elle avait craint qu'ils ne la montent contre elle. Elle avait fini par dépasser cette crainte, en se persuadant qu'ils ne pourraient jamais y parvenir en si peu de temps.
Inès et elle sont très proches, très complices même si elle ne lui avait jamais raconté pourquoi c'était toujours aussi tendu entre elle et ses beaux-parents.
Ils ont beau vivre à des centaines de kilomètres, voire plus parfois, leurs retrouvailles n'ont jamais été chaleureuses. Cela ne risquait pas de changer. Elle ne se fait pas d'illusions. Le prochain séjour qu'elle espère court sera tout sauf un moment de plaisir.
Elle aurait voulu que les choses se passent autrement mais le mal était profond, enraciné en eux. Jamais ils ne lui pardonneront.
C'était trop tard. Elle n'avait pas voulu les écouter. Elle n'avait pas voulu renoncer à son mari. Dès le tout début de leur histoire, ils l'avaient prévenue qu'elle ne serait jamais des leurs. Il lui a fallu peu de temps pour le comprendre et s'y faire. En réalité, elle ne s'y est jamais faite.
Après vingt ans de mariage, les cauchemars peuplent son sommeil rien qu'à l'idée d'avoir à séjourner chez eux. Cela lui coûte de s'y rendre. Elle ne veut pas envoyer Inès seule et si elle s'y efforce, c'est par respect pour son mari.
Jamais il ne lui avait fait de remarques, jamais il ne les lui avait imposés. Ses beaux-parents ne sont jamais venus chez eux. Si au début, c'est par rancune et animosité, par la suite, ce fut l'éloignement et leurs fréquents déménagements qui les ont empêchés de leur rendre visite.
Un souci en moins, pense-t-elle. Elle n'aurait pas supporté d'être regardée de haut, dans sa propre maison. Tout ça, à cause de...
- En pleine méditation, de si bonne heure !
Son mari se tient derrière elle et elle ne l'a pas entendue entrer et chercher une tasse, dans la vaisselle entassée dans l'égouttoir. Il doit s'adresser à elle pour qu'elle se rende compte de sa présence. Elle lui sourit.
- Il n'y a pas d'heure pour méditer, répond-elle en lui servant du café. Il y a des gâteaux secs, lui propose-t-elle en sortant une boîte en plastique qu'elle ouvre devant lui. C'est Sara qui me les a apportés au bureau...
- Tu sais que je n'aime rien prendre de bon matin...Plus tard, peut-être ? Ça va mieux ? lui demande-t-il.
- Oui, ne t'inquiète pas ! Il en faut plus pour m'effrayer vraiment...
- Je ne te crois pas... J'aurais dû te filmer avec mon portable, à ton réveil, dit-il en riant. Tu semblais avoir échappé à aazrayen !
- Non, rétorque-t-elle en riant doucement. Tu exagères !
- Non, non, je te jure... J'aurais aimé que tu te voies !
- J'étais morte de trouille, reconnaît-elle, dans mes cauchemars... Il y avait de quoi... Ils voulaient ma peau...
- C'est ce que tu crois, dit Djaâfar. Ils ont changé...Ils ne t'en veulent plus... Ils ne nous en veulent plus !
- Toi, tu es leur fils, leur colère a fini par passer et ils ne voudront jamais qu'il t'arrive malheur, réplique-t-elle en se resservant du café. Tu en veux ?
- J'y vais doucement... Tu sais, en vingt ans, leurs sentiments ont changé, poursuit-il. Ils ont eu tout le temps d'accepter notre union, le fait qu'on ait qu'un seul enfant...
- Je ne crois pas... Même si ta mère ne me parle plus avec mépris, son regard en dit long, dit Fateha en secouant la tête. Pour elle, je paie cher le fait de leur avoir tenu tête... Je n'ai pas de garçon, pas d'héritier, pas de frère sur qui Inès pourra compter plus tard ! Peut-être que sa malédiction pèse sur moi ? Peut-être que si je l'avais écoutée et acceptée que tu te remaries, il est fort possible que tu aurais eu des fils ?
- Ou des filles ? émet-il, un sourire au coin des lèvres. Ecoute et c'est la dernière fois que je te le dis... Ce qui compte pour moi, c'est qu'on soit ensemble ! Si pour avoir un descendant mâle, il aurait fallu y mettre le prix, j'aurais payé ! Si c'était une question de nif, d'honneur et de courage, personne ne m'égalerait... Puisque c'est une question de destin, de mektoub, s'il est écrit que je n'aurais qu'un enfant et que ce serait une fille, je l'accepte ! Je ne regrette pas mes choix...
Djaâfar lui prend la main, posée sur la table. Il la presse doucement. En rencontrant son regard, elle n'a aucun doute sur son amour. L'opinion et l'avis des autres ne comptent pas pour lui. Même ceux de ses parents...
Fateha le sait. Comment peut-elle encore croire que le comportement plein d'animosité de ses parents l'influencerait après toutes ces années de mariage ?
(À suivre) A. K.
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