Si Hamid Grine a passé en revue toute son œuvre littéraire, il s'en était suivi un débat très fructueux entre l'écrivain et les citoyens de Larbaâ Nath Irathen visiblement avides de connaître un peu plus sur la portée des ses nombreuses œuvres littéraires, mais aussi sur ses chroniques hebdomadaires très prisées dans le quotidien Liberté. Une fois n'est pas coutume, le café littéraire animé régulièrement par Amirouche Malek aura quitté cette semaine Tizi Ouzou, la "ville des Genêts", pour prendre de l'altitude et planter son joli décor à Larbaâ Nath Irathen où un nombreux public a envahi la salle de lecture de la bibliothèque de l'ex-Fort national pour écouter un invité de marque en la personne de Hamid Grine, romancier apprécié et chroniqueur bien connu à Liberté. Et si Hamid Grine a passé en revue toute son œuvre littéraire face à une assistance très intéressée, il s'en était suivi un débat très fructueux entre l'écrivain et les citoyens de Larbaâ Nath Irathen visiblement avides de connaître un peu plus sur la portée des ses nombreuses œuvres littéraires, mais aussi sur ses chroniques hebdomadaires très prisées dans le quotidien Liberté. "Pour moi, ce fut une bonne bouffée d'oxygène à environ 1000 m d'altitude et je m'empresse de vous affirmer que j'ai été frappé par l'accueil chaleureux des citoyens de Larbaâ Nath Irathen et le niveau de l'auditoire puisque les nombreux intervenants ont excellé dans la qualité de leurs questions", nous dira Hamid Grine, visiblement heureux d'avoir effectué cette grande escapade, puis, fuir le vacarme et la pollution de la capitale et respirer l'air pur de cette région de la Kabylie profonde tout en papotant culture avec des gens aimables des deux sexes dans un cadre convivial et hautement culturel. "À défaut d'une simple conférence, ce fut surtout un bel échange interactif avec la nombreuse assistance et j'avoue que, personnellement, j'ai beaucoup appris de cette rencontre et j'ai été émerveillé par le niveau des interventions des citoyens qui ont prouvé qu'ils connaissaient parfaitement le contenu de mes livres et ne se sont pas contentés de poser des questions pour le plaisir de le faire, de plaire ou de complaire. De plus, il y avait des personnes de tous les âges, soit du vieillard de quatre-vingts ans jusqu'aux jeunes de dix-huit ans, qui lisent habituellement mes livres mais aussi mes chroniques de Liberté, donc des lecteurs très avisés et réellement au courant de tout ce que j'ai écrit ces dernières années", dira encore Hamid Grine qui n'a pas manqué de souligner l'importance de tous ces cafés littéraires qui attirent de plus en plus de monde assoiffé de littérature aux quatre coins de l'Algérie profonde dans les grandes villes comme dans les patelins les plus reculés de l'arrière-pays comme ce fut le cas ces dernières années, à Tizi Ouzou, chef-lieu de wilaya mais aussi à Draâ Ben Khedda, Draa El-Mizan, Azazga, Tizi Gheniff, Bouzeguène et LarbaâNath Irathen. "Vous me donnez là l'occasion de rendre hommage à tous ces gens bénévoles qui organisent ce genre de rencontres littéraires et là, je tiens à rendre un hommage tout particulier à Amirouche Malek qui n'a pas de ressources financières conséquentes et qui puise dans ses poches pour organiser de tels cafés littéraires au grand bonheur des gens de lettres et du grand public. J'estime que s'il y avait des milliers de gens comme Amirouche Malek aux quatre coins du pays, je pense que l'Algérie culturelle se porterait beaucoup mieux, car toute l'Algérie profonde est avide de bonne littérature", conclut Hamid Grine qui, par le passé, a animé de nombreuses ventes-dédicaces de ses livres en Kabylie. Mohamed HAOUCHINE Nom Adresse email