Un sit-in a eu lieu, hier matin, devant le siège de la wilaya de Ouargla. Ce rassemblement de protestation a réuni des demandeurs d'emploi et des étudiants des différentes associations de défense des droits des chômeurs. Leur nouvelle colère est suscitée par le comportement jugé "irresponsable" quant à l'attribution de plus de 200 postes de travail. Dans une déclaration rendue publique, les chômeurs réclament l'ouverture d'une enquête sérieuse par les autorités ; deux autres sociétés sont incriminées, RIB et Bisp, installées à Hassi-Messaoud. Selon les chômeurs, outre l'expérience exigée à chaque fois, certains postes destinés aux nouveaux diplômés sont devenus inaccessibles, au vu des nouvelles conditions exigées de façon préméditée. Une manière d'éliminer dès le départ les nouveaux diplômés. Rappelons aussi, selon Tahar Belabbès, que les promesses faites il y a huit mois en matière de recrutement dans les sociétés de la région ne sont pas tenues. Et d'ajouter que les emplois imaginaires évoqués récemment par les responsables de l'emploi des jeunes aux niveaux local et national n'ont pas eu l'aval du gouvernement. Pis encore, ces postes budgétaires, dit-il, n'existent même pas. Les chômeurs demandent aux autorités d'intervenir au niveau des différents services concernés par le dossier de recrutement, afin que les sociétés respectent la loi et la réglementation en vigueur. Puisque jusque-là, le népotisme et le piston minent le secteur de l'emploi et font perdurer la médiocrité. Les étudiants et les chômeurs promettent de continuer à occuper le terrain jusqu'à satisfaction de leur droit au travail. Achour Aït Zaïd Nom Adresse email