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Ses propos tombent sous le coup de l'article 46 de la charte de la réconciliation nationale
Pourquoi Amar Saâdani est passible de poursuites judiciaires
Publié dans Liberté le 06 - 02 - 2014

Amar Saâdani, l'actuel secrétaire général du FLN, risque gros au regard de la justice algérienne. Ses récentes sorties et les graves accusations qu'il a portées contre le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) tombent sous le coup de la loi et pas de n'importe laquelle. Saâdani, converti pour un temps en porte-parole du "clan présidentiel", a ainsi "diffamé" la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. L'ancien projet du président Abdelaziz Bouteflika, pour rappel, a été soumis à référendum en septembre 2005. Selon les résultats publiés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités, il a été approuvé à 97,36% des suffrages exprimés. Une fois devenue loi, la Charte pour la paix et la réconciliation nationale interdit toute remise en cause des termes de l'accord et prévient qu'aucune transgression ni contestation ne sera admise, que ce soit en Algérie ou à l'étranger. Par ailleurs, notons que l'article 46 de ladite charte stipule : "Est puni d'un emprisonnement de trois ans à cinq ans et d'une amende de 250 000 DA à 500 000 DA quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l'Etat, nuire à l'honorabilité de ses agents qui l'ont dignement servie, ou ternir l'image de l'Algérie sur le plan international." Le même article précise, en outre, qu'en cas de violation, les poursuites pénales seront "engagées d'office par le ministère public" et qu'en cas de récidive, la peine prévue sera alors portée au double.
Ce qui laisse clairement transparaître que Amar Saâdani est passible de poursuites judiciaires sans qu'une plainte soit déposée préalablement. Si tel est le cas, la loi algérienne va-t-elle s'appliquer pour le numéro un du FLN ou continuera-t-elle à cibler seulement des victimes du terrorisme et leur famille qui, elles, luttent "contre l'oubli" pour faire leur deuil et envisager pacifiquement l'avenir ?
Mais derrière cette certitude juridique se pose peut-être la "vraie" question qui est de connaître l'identité de celui ou de ceux qui encouragent ou protègent le chef de l'ex-parti unique à agir de la sorte, sans se soucier des conséquences tout aussi graves qui pourraient surgir, à la veille de l'élection présidentielle. Pour beaucoup d'Algériens, Saâdani n'aurait pas agi seul ni décidé seul du contenu de ses déclarations et de la "stratégie médiatique". De plus, entre Algériens, il est très difficile de faire passer cette idée selon laquelle le secrétaire général du FLN s'agite de la sorte pour le bien de la démocratie, l'apaisement des esprits et la conciliation de tous les citoyens. Il est également difficile de croire que ce dernier se soit mis soudainement du côté de ceux qui luttent contre la corruption et ses ramifications. D'ailleurs, à ce propos, il n'y a qu'à suivre attentivement certains commentaires d'observateurs et de nos concitoyens qui présentent déjà Amar Saâdani comme un "élément du puzzle", voire "un pion ayant un rôle bien précis à jouer" dans la conjoncture présente, et qui "sera récompensé en temps opportun pour les services qu'il aura rendus".
En tout cas, la plainte du DRS, qui s'appuierait éventuellement sur la charte en question, ne fera pas l'économie d'une double interrogation : Pourquoi le MDN ne porte pas plainte directement et pourquoi la justice ne s'autosaisie pas ?!
H A
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