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Alors qu'était attendu un remake de la guerre froide
Lutte d'influence Europe-USA sur l'Ukraine
Publié dans Liberté le 10 - 02 - 2014

La crise ukrainienne n'est pas qu'un remake de la guerre froide mettant aux prises Washington et Moscou. Elle a également brouillé les Occidentaux : les Etats-Unis et l'Union européenne sont à couteaux tirés. Les dernières implications sur la scène internationale ont révélé la lutte d'influence que se livrent Bruxelles et Washington à propos de ce pays européen frontalier de la Russie, dont il était partie intégrante, voire le grenier, durant les décennies soviétiques.
Sous le regard narquois de Moscou. La secrétaire d'Etat adjointe Victoria Nuland a été enregistrée à son insu, disant à son interlocuteur que l'Union européenne (UE) devait "aller se faire foutre". Mme Nuland, dont la voix est très clairement identifiable sur la bande-son mise en ligne, s'entretenait avec l'ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt, de la manière de régler la situation politique dans ce pays. Sa publication sur YouTube, relayée sur le Twitter de Dmitri Loskoutov, un proche collaborateur du vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, ancien ambassadeur de la Russie auprès de l'OTAN, a fait le buzz vendredi.
Cela a poussé Washington à accuser ouvertement la Russie d'être à l'origine du scandale. Pour le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, le fait que la conversation ait été diffusée sur Twitter par le gouvernement russe est "significatif du rôle de la Russie". Le département d'Etat a pour sa part estimé que les méthodes de la Russie étaient "tombées bien bas", oubliant le scandale des écoutes de tous les dirigeants du monde, même les alliés et amis, par la NSA et, auparavant, les révélations fracassantes sur l'état du monde dans Wikileaks. Poutine a rendu la pareille à Obama. Dans la crise ukrainienne, la Russie s'oppose à l'Union européenne et aux Etats-Unis, qu'elle accuse d'encourager la contestation. Un conseiller du Kremlin, Sergueï Glaziev, a estimé les dépenses de Washington pour l'opposition ukrainienne à 20 millions de dollars par semaine. Moscou, de son côté, a accordé en décembre 2013 à l'Ukraine, au bord de la cessation de paiement, des crédits de 15 milliards de dollars et un rabais sur le prix du gaz, après l'avoir dissuadée de signer un accord d'association avec l'Union européenne.
Mais le président russe, Vladimir Poutine, a laissé entendre dernièrement que cette aide pourrait dépendre de la couleur du futur gouvernement ukrainien. Washington et l'UE lient également leur aide financière à des réformes à mettre en place. Mais l'UE, à court d'argent, a fait montre de divergences profondes sur l'Ukraine. Les voisins de cette enclave de l'Europe de l'Est souhaitent son adhésion à Bruxelles, tandis que Paris et Londres ont freiné leur impatience. D'où le coup de sang de Mme Nuland qui n'a fait rebondir que la chancelière allemande Angela Merkel, qui a fait savoir que son commentaire était absolument inacceptable.
D. B.
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