Selon le DG de l'Anem, 71% des placements en emploi relèvent du secteur privé. "On ne lutte pas contre le chômage à travers l'administration ou la Fonction publique, mais à travers un tissu économique développé, comme celui de Cevital." Un contrat a été signé, hier, à l'ambassade du Japon à Alger, entre le groupe Cevital, représenté par son secrétaire général, Abdelmalek Abed, et le Plan des Nations unies pour le développement (Pnud), représenté par Cristina Amaral, coordonnatrice résidente du système des Nations unies en Algérie, en présence du DG de l'Agence nationale pour l'emploi (Anem), Mohamed-Tahar Challal. Ce contrat, qui porte sur l'ambitieux projet Força (opportunité) et qui se veut un appui à l'accès des jeunes diplômés au premier emploi, est financé par le gouvernement du Japon. Cette initiative, élargie au secteur privé en Algérie, a connu un succès auprès du mouvement associatif qui a placé 60 jeunes auprès de 25 organisations à travers 4 wilayas-pilotes, dont Adrar, Djelfa, Skikda et Tiaret. À la recherche d'alternatives, de nouveaux profils et d'opportunités d'emploi, notamment pour les jeunes diplômés en sciences humaines, les trois partenaires, à savoir le gouvernement du Japon, le Pnud et l'Anem, ont choisi le groupe Cevital, comme grande entreprise-pilote pourvoyeuse de postes de travail pour cette catégorie de jeunes compétences. L'objectif étant de placer 10 jeunes en difficulté, Cevital aura à insérer ces nouveaux diplômés à travers ses unités réparties sur cinq wilayas, dont Béjaïa, Bouira, Jijel, Oran et Sétif. D'emblée, Son Excellence l'ambassadeur du Japon à Alger, Tsukasa Kawada, s'est félicité de la disponibilité et l'engagement affiché par le groupe Cevital pour faire du projet Força une initiative porteuse d'alternatives en matière d'embauches des jeunes universitaires. "Je me réjouis d'autant que nous finançons des projets de ce genre dans 7 pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dont l'Algérie. Les hommes d'affaires sont importants dans la vie économique d'un pays. Raison pour laquelle nous avons choisi le groupe Cevital. Et M. Rebrab a accueilli gentiment cette initiative. Pour notre part, je dirais que nous sommes contents d'avoir contribué à l'épanouissement de ce pays." M. Abed dira, pour sa part, que le groupe Cevital a "toujours été heureux d'accueillir ce genre d'initiatives pour promouvoir l'emploi et accompagner les jeunes compétences dans la vie active à travers les 48 wilayas du pays". Visiblement fier que le groupe Cevital soit choisi comme premier partenaire-pilote du secteur privé dans le projet Força, M. Abed a déclaré que "cette initiative doit inspirer d'autres entreprises pour créer davantage d'emplois pour les jeunes en difficulté en Algérie". Suite à quoi, le DG de l'Anem, M. Challal, a rappelé à l'assistance que "71% des placements en emplois relèvent du secteur privé et 29% seulement relèvent du secteur étatique (...) On ne lutte pas contre le chômage à travers l'administration ou la Fonction publique, mais à travers un tissu économique développé, comme celui de Cevital". Développant l'esprit de cette initiative, M. Challal insistera : "Le projet Força devra accompagner les jeunes difficilement intégrables. Raison pour laquelle on a intégré le secteur privé pour chercher d'autres alternatives." Félicitant l'engagement du Japon, du Pnud et de l'Anem, Toufik Djouama, représentant du ministère des Affaires étrangères, a estimé que "ce projet devra donner une nouvelle impulsion pour l'insertion des jeunes. Le choix de Cevital est judicieux car c'est un groupe qui recèle des capacités avérées". Enfin, Mme Amaral mettra en valeur "la nécessité de travailler ensemble et dans la même direction. Le Japon est un bailleur de fonds important aux Nations unies. Nous sommes à la moitié du parcours et là, nous ouvrons de nouvelles fenêtres avec le groupe Cevital et le secteur privé en général". Mme Amaral conclura en interpellant les employeurs à plus de considération pour la femme, révélant que "les jeunes femmes universitaires représentent 60% des diplômés, mais avec un taux plus bas dans le monde du travail". F B Nom Adresse email