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Il maintient le flou sur sa position par rapport à la présidentielle
Le FFS refuse de s'inscrire dans la "guerre des clans"
Publié dans Liberté le 15 - 02 - 2014

À quelques jours de la date d'expiration du dépôt de candidature, fixée théoriquement au 4 mars prochain à minuit, le Front des forces socialistes (FFS) laisse toujours planer le suspense sur sa participation ou non au prochain scrutin.
"Toutes les options sont sur la table !" assure Ahmed Betatache, au nom du présidium du parti. En décodé : le FFS peut éventuellement participer, soutenir un candidat ou boycotter, une option qui, du reste, demeure la plus plausible, si l'on se fie au constat établi par le parti depuis quelques mois déjà, selon lequel la prochaine élection "sera fermée". Mais le FFS se refuse à "céder à la pression de quelque partie d'où qu'elle vienne". "Le parti est indépendant et souverain. Il décidera au moment qu'il jugera opportun sans pression de quelque partie, qu'elle soit politique ou médiatique", a insisté Betatache lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège du parti à Alger. Ce refus, qui procède probablement d'une tactique à la veille d'un scrutin entouré d'un flou artistique, est également opposé à ceux qui invitent le FFS à s'exprimer sur la tempête politico-médiatique provoquée par les propos du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, contre le patron des services de renseignements, le général Mohamed Lamine Mediène, dit "Toufik". "Le FFS, depuis l'instauration du pluralisme, s'est toujours refusé d'entrer dans la lutte des clans. C'est une position constante du parti", affirme Betatache. "Ce qui nous intéresse, c'est la construction d'institutions fortes."
Parmi ces institutions, l'Assemblée populaire nationale (APN) qui vient de rejeter la proposition de loi introduite par le FFS en septembre dernier relative à l'indemnisation des victimes de 1963 et de 1965. Un rejet qui suscite les interrogations du parti et qui se demande sur "cette attitude d'hostilité" et "d'entraves à toutes les initiatives du parti". Car, il n'y a pas seulement que ce projet de loi. L'APN a aussi opposé une fin de non-recevoir à la proposition de loi sur les victimes du 8 mai 1945, ou encore sur la constitution d'une commission d'enquête sur les événements de Ghardaïa. Si, pour les événements de Ghardaïa, explique Betatache, l'APN s'est appuyée sur l'argument de "l'existence de poursuites judiciaires en cours", pour la proposition d'indemnisation des victimes de 1963, le bureau de l'APN a invoqué les conséquences sur les dépenses de l'Etat. Il faut dire que le retard mis par l'assemblée pour répondre au FFS intrigue. Alors qu'elle devait être expédiée au gouvernement immédiatement après son introduction auprès du bureau de l'APN, la proposition de loi sur les victimes de 1963 n'a été étudiée que le 30 décembre, alors que la réponse n'est parvenue au parti qu'il y a quelques jours seulement. Alors pression sur le parti ? Manœuvres du pouvoir ? À quels desseins ? "Ce n'est pas une surprise pour nous, il n'y a pas de volonté politique pour régler ce problème (...). Ce ne sont tout de même pas des coupeurs de route", déplore-t-il. Selon lui, l'APN viole la Constitution. "Sinon, comment expliquer qu'elle a clôturé la session d'automne sans la présentation par le Premier ministre de la déclaration de politique générale ? Elle a bien constitué des commissions d'enquête, comme celle sur le sucre en 2011 ou sur la fraude en 1997, sans qu'elle évoque des contraintes constitutionnelles", soutient Betatache. Pour lui, les droits des victimes de 1963 et 1965 vont trouver des solutions dans un régime démocratique. "Le changement de régime est une nécessité. Depuis 1963, nous luttons pour le changement de régime, un changement qui n'attente pas cependant à la stabilité du pays", précise-t-il avant de rappeller que son "parti défend l'Etat, mais pas le régime". Un changement aussi possible par "la participation de tout le monde et par un consensus national". "Nous sommes prêts à discuter avec toute le monde. Notre objectif est de construire des institutions fortes, loin des surenchères politiciennes." Le FFS entend informer les groupes parlementaires sur le refus du bureau de l'assemblée, même s'il laisse entendre qu'il ne quittera pas de sitôt l'hémicycle. "Nous ne sommes pas en train de chercher à affaiblir l'assemblée autant que nous voulons construire des institutions fortes (...). On va continuer le combat et on verra plus tard comment on fera pression." Par ailleurs, Ahmed Betatache a indiqué, à propos des défections des militants à Béjaïa, que le "dossier est clos" et que "les structures travaillent dans de bonnes conditions".
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