“Aya vava cheikh assegwas agui atsnaoui”, le nouveau tube déjà en vogue depuis la victoire de l'année dernière face à l'Etoile du Sahel aura eu, hier après-midi, une saveur toute particulière au stade Ahmadou-Ahidjou de Yaoundé où les Canaris du Djurdjura venaient de recevoir ce beau trophée africain qui prendra le chemin de Tizi Ouzou pour la 3e année consécutive. Drapés de vert et de jaune et brandissant avec fierté le drapeau national, les supporters de la JSK qui avaient fait le déplacement à Yaoundé se sont égosillés jusqu'à perdre la voix, notamment au moment où le vaillant capitaine Brahim Zafour recevait le beau trophée remis solennellement par le Premier ministre camerounais entouré de son ministre de la Jeunesse et des Sports, des représentants de la CAF et bien évidemment de Son Excellence l'ambassadeur d'Algérie à Yaoundé, visiblement ému et fier de cette grosse performance de la JSK en terre camerounaise. Après avoir reçu leurs médailles et surtout cette coupe de la CAF à laquelle ils tenaient tant, les joueurs de la JSK exécutèrent alors une danse kabyle plutôt effrénée sous les yeux admirateurs des spectateurs et officiels camerounais. On s'embrassait, on se congratulait à n'en plus finir sous le crépitement des flashs ; le Jumbo-Jet africain était réellement à la fête dans ce véritable temple du football. Dans le bus qui ramenait les joueurs à l'hôtel Mont Pebe, les Canaris ont laissé libre cours à leur joie, à leur bonheur teinté du parfum africain. Au milieu d'une ambiance aussi mémorable, la vieille “mémé” de l'ancien champion de boxe Loucif Hamani n'arrivait pas à contenir son émotion et surtout son allégresse. Assis au premier rang du bus, le coach attitré, Jean-Yves Chay, affichait une mine réjouie et surtout le sentiment du devoir accompli. Très difficilement, la délégation de la JSK a pu se frayer le chemin vers la résidence pour la rupture du jeûne fixé, comme en Algérie, peu avant 18h. C'est dire que le f'tour d'hier avait une saveur particulière en attendant le grand retour au bled. À l'hôtel comme à l'aéroport international N'simanel de Yaoundé, les Canaris ne se sont pas empêchés de faire la fête en attendant de reprendre l'avion vers minuit. Cette belle fiesta, la JSK l'aura amplement méritée. Merci, mille fois merci, pour tous ces merveilleux moments de bonheur que nous ont procurés les Canaris. M. H.