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Contribution
Les dix conditions pour la stabilité dynamique de l'Algérie
Publié dans Liberté le 22 - 02 - 2014

Dans une longue contribution adressée à Liberté, le Dr Abderrahmane Mebtoul, expert international en management stratégique, recense 10 conditions qui conditionnent la stabilité dynamique de l'Algérie, mais nous publions de larges extraits sur la prochaine tripartite.
La tripartite doit faire un constat sans complaisance afin de solutionner les véritables problèmes. Paradoxe, pour un pays pétrolier, l'Algérie a importé, en 2013, environ 3,5 milliards de dollars en carburants et dérivées, soit près de 6% de ses recettes d'hydrocarbures. Qu'en sera-t-il du financement au rythme de la dépense publique actuelle, lorsque les USA seront concurrents directs de Sonatrach grâce à la révolution du pétrole-gaz de schiste où ses recettes provenant de ce pays représentent plus de 20% sans compter les nouvelles découvertes en Méditerranée ?
Le tissu industriel algérien, sur lequel tous ces gouvernements souhaitaient fonder la relance économique, est en réalité insignifiant. Il est composé d'à peine 1 200 entreprises publiques pratiquement, toutes empêtrées dans de graves difficultés financières et managériales, et d'environ 200 000 petites entreprises privées de production en grande partie très jeunes et sans envergure, qui éprouvent d'énormes difficultés à se maintenir en vie.
Exténués par les efforts surhumains que requiert l'activité industrielle soumise à des tracasseries permanentes, bon nombre d'industriels ont de surcroît fait le choix de changer d'objet social pour s'installer dans le confortable créneau de l'importation et de la revente en l'état.
La situation risque même d'empirer dans les toutes prochaines années en raison de la désertion du secteur industriel par les quelques opérateurs restants de plus en plus nombreux à investir les créneaux de commerces lucratifs. De 2010 à ce jour, l'Algérie aurait en effet perdu un peu plus de 50 000 PME industrielles pendant que le nombre des sociétés de négoce progressait, passant d'environ 12 000 entités en 2003 à environ 45 000 aujourd'hui. L'enquête effectuée par l'ONS, en 2011, confirme cette inquiétante tendance à la désindustrialisation, avec une très nette prédominance (plus de 90%) des petites entreprises de commerce et de services, par rapport aux unités des secteurs de l'industrie et du BTP réduites à portion congrue.
Les entreprises industrielles publiques, pour la plupart acquises durant les années 1970-80, ont eu le temps de vieillir et d'être passées de mode, au moment où la technologie et l'innovation progressaient à grands pas à travers le monde.
La reprise des unités industrielles publiques par des opérateurs privés ne s'étant pas faite comme prévu, les actifs industriels algériens, dépassant pour la plupart vingt années d'âge, ont fini par être technologiquement déclassés. Les grands pôles industriels publics des années 1970 ont commencé à péricliter dès la fin des années 1980, tandis que le secteur privé, encore fragile et empêtré dans les méandres de la bureaucratique, a du mal à prendre le relais.
A. M.
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