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Tunisie
Situation en rose terne
Publié dans Liberté le 01 - 03 - 2014

Entre les deux ailes de la justice, rien ne va plus en Tunisie. Les avocats et les magistrats s'échangent, depuis quelques jours, les accusations en classant les intérêts du justiciable au plus bas niveau de leurs préoccupations. C'est l'emprisonnement d'une avocate accusée "d'escroquerie" par une cliente qui a déclenché les hostilités. Pour les juges, justice a été rendue alors que pour les avocats, le juge d'instruction chargé de l'affaire a violé la loi et n'a pas respecté la procédure en vigueur. C'était suffisant pour un grand nombre d'avocats pour organiser une manifestation devant le bureau du juge qui n'a du son salut qu' à la protection que lui a assurée la police. La situation a empiré mercredi suite à l'arrestation de cinq avocats accusés d'agression et d'outrage à un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions. C'était l'occasion pour les juges pour décider d'une grève qui paralyse depuis quatre jours le palais de justice de la capitale et pour les avocats de monter au créneau et s'élever contre la manière dont le juge d'instruction avait traité l'affaire d'escroquerie. C'est une affaire de trop pour le justiciable qui, depuis l'année 2011, souffre des grèves récurrentes dans le secteur de la justice. C'est aussi une affaire qui survient alors que le gouvernement Mehdi Jomâa, fraîchement installé, a besoin, plus que jamais, de trêve sociale et de quiétude pour pouvoir mener à bien la tâche qui lui est confiée dans le cadre de la feuille de route initiée par le quartet et les parties participant au dialogue national. En effet, le gouvernement se penche, actuellement, sur des sujets brûlants tels que les nominations dans les principaux rouages de l'Etat, la dissolution des ligues autoproclamées de protection de la révolution et surtout le volet économique et les prix qui ne cessent de grimper.
D'ailleurs, l'arrestation mercredi, d'un certain Imed Dghij, l'un des leaders de ces ligues fait couler beaucoup d'encre et de salive. C'est une arrestation qui a donné lieu à un "échange de politesse" entre les forces de la police et les jeunes du quartier où il a été appréhendé et qui n'est pas passée inaperçue tant pour la société que pour les hommes politiques. Parmi ces derniers, Mohamed Abbou, président du Parti démocratique n'a pas ménagé ses critiques contre les forces de l'ordre qui, selon lui, ont utilisé des moyens "illicites" pour procéder à cette arrestation demandant au ministère de l'Intérieur d'ouvrir une enquête à ce sujet. Selon lui, des témoignages font état d'agression contre Imed Dghij qui avait exaspéré la police. Comme cela ne suffit pour le gouvernement Jomâa, des manifestations ont été organisées à Metlaoui (ville du sud) par des mécontents protestant contre les résultats d'un concours de recrutement de travailleurs dans cette zone minière. Ces derniers ont paralysé la ville et sont allés jusqu'à incendier le tribunal cantonal de la ville.
Dans cette ambiance morose, les commissions de l'Assemblée nationale constituante (ANC) poursuivent leurs travaux pour parachever le projet de la loi électorale, non sans accrocs à cause des divergences apparues entre les diverses composantes politiques à propos des articles de ce projet. Le désir de mettre fin à ce calvaire a-t-il inspiré le leader du parti islamiste, Rached Ghannouchi en voyage à Washington, de déclarer que la Tunisie ne peut être dirigée que par un gouvernement d'union nationale ? Lance-t-il ainsi un appel aux autres partis et surtout Nida Tounes pour penser, dès à présent, à une coalition électorale ou même post-électorale ?
M. K.
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