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Il tranchera demain sur la présidentielle
Participation ou boycott, un choix cornélien pour le FFS
Publié dans Liberté le 06 - 03 - 2014

C'est finalement demain que le Front des forces socialistes (FFS) va prendre sa décision par rapport au scrutin présidentiel du 17 avril prochain.
Les membres du conseil national qui se réuniront au siège du parti à Alger auront à trancher entre un éventuel soutien à un candidat et le boycott. Mais tout porte à croire, au regard du contexte politique et des positions exprimées par le passé par le parti, qu'il se dirige vers le rejet de cette élection. "Tous les indicateurs montrent que le prochain rendez-vous sera fermé", a déclaré Ahmed Bettatache, porte-parole au nom du présidium du parti lors de son intervention, le 18 janvier dernier, à la rencontre sur "les processus de transition démocratique" organisée par le FFS. "Il serait absurde de croire que l'ouverture du champ politique peut se faire en trois mois pour parvenir à un scrutin pluraliste, libre et intègre", avait-il souligné. Le rejet est d'autant plausible que l'unique candidat avec lequel le parti partage quelque sympathie a décidé de boycotter le prochain scrutin : il s'agit de l'ex-chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche. Les deux parties ont en commun une identité de vue sur la sortie de crise : construction d'un consensus national et organisation d'une transition. Mais cette suggestion n'a pas eu d'écho auprès des décideurs algériens. Et Mouloud Hamrouche a eu à le vérifier.
Tout comme le FFS qui avait organisé en janvier dernier une journée sur "les transitions démocratiques", une espèce de ballon-sonde pour, après écho, jauger des intentions du pouvoir.
"Le monde et la région connaissent, aujourd'hui, une dynamique qui vise à changer les régimes. Ces régimes ne peuvent y résister vu leur incapacité à faire face à la volonté des peuples qui désirent vivre en toute liberté. Deux options s'offrent à ces régimes : fuir vers l'avant et rentrer dans une spirale d'instabilité et de violence, comme ce fut le cas pour les régimes arabes, ou amorcer un processus de transition démocratique garantissant le transfert du pouvoir à des institutions élues à la faveur d'un scrutin pluraliste et libre", avait déclaré Bettatache. Mohand-Amokrane Chérifi, sherpa du parti, avait même relevé "l'importance d'un consensus national, une étape cruciale pour ouvrir la voie à une transition démocratique et à un Etat de droit". "Le changement n'est possible que si les tenants du système et ceux qui s'y opposent trouvent un intérêt à ce changement. Si tous ne sont pas convaincus qu'il y a une montée des périls et que le statu quo est suicidaire pour tous, alors rien ne bougera et l'on va droit à la catastrophe", avait-il mis en garde, en précisant que "le système et les forces représentatives en dehors du système doivent admettre que le changement de système ne peut pas se faire par une seule des parties, sans ou contre l'autre partie, mais ensemble". Or, aujourd'hui, force est d'admettre que le système ne semble pas disposé à aller à une transition, ni à écouter l'opposition. Et ce ne sont pas les arguments qui manquent pour le FFS qui s'est vu refuser plusieurs propositions de loi dont la plus symbolique est celle relative à l'indemnisation des victimes de 1963 et 1965. S'il est donc acquis que l'option du boycott demeure la plus plausible, il n'en demeure pas moins qu'un soutien à un autre candidat n'est pas à exclure. Une option cependant à risques et qui sera difficile à "vendre" aux militants.
Pire, il donnera du grain à moudre aux détracteurs du parti qui invoquent un "deal" que le parti aurait contracté avec le pouvoir. Un "deal" que certains justifient par l'extrême prudence du parti dans ses déclarations. Exemples ? Le parti n'a ni condamné ni dénoncé les récentes arrestations des personnes qui ont tenté de manifester contre le quatrième mandat. Tout comme son silence sur les changements opérés au sein du DRS et sur la maladie du président Bouteflika.
K. K
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