Soufiane Djilali, président de Jil Djadid "Je me range du côté du peuple" Réagissant aux multiples arrestations opérées dans les rangs des manifestants contre un 4e mandat pour Bouteflika, Soufiane Djilali, président de Jil Djadid, estime que "le clan présidentiel panique à l'idée que l'intelligentsia algérienne se mobilise et refuse le processus de renversement de la République au profit d'une caste oligarchique autour d'un homme invalide, malade et qui a mis son amour-propre au-dessus de celui de la nation". Jil Djadid ajoute qu'il "se range aux côtés du peuple qui conteste cette usurpation et dénonce les intimidations policières systématiques contre les manifestants". Le directoire de campagne d'Ali Benflis n'était pas en reste. Dans une déclaration rendue publique, le candidat à la présidentielle dénonce "les atteintes à la liberté d'expression" et souligne que "la manifestation pacifique est un droit constitutionnel" et "attenter à ce droit est synonyme de violation de la Constitution". "Cette manière de réagir face à des mouvements pacifiques n'est pas pour rassurer sur un climat sain où les Algériens peuvent exprimer librement leur choix", ajoute le candidat. Le Rassemblement action jeunesse, (RAJ) a condamné, à travers un communiqué, "cette atteinte au droit à l'expression" et accuse le pouvoir de "mener le pays vers le précipice". Le communiqué de RAJ ajoute que "le pouvoir est en train de prendre le risque de se faire débarquer par des violences qui risquent d'arriver en réponse à sa propre violence". Même réaction sur les réseaux sociaux où des photos et vidéos ont été partagées tout au long de la journée. Les internautes ont dénoncé l'atteinte au droit à la libre expression et aussi "une privatisation de l'espace public". Abdelghani Hamel, DGSN "Le rassemblement n'était pas autorisé" En réaction aux multiples arrestations opérées par les services de sécurité lors de sit-in contre le 4e mandat pour Bouteflika, le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), a estimé, dans une déclaration, qu'il "fallait que les forces de l'ordre fassent leur travail pour disperser le rassemblement qui n'était pas autorisé". Le chef de la police a souligné que seulement une trentaine de personnes a été arrêtée alors que les responsables du mouvement Barakat évoquent plutôt plus de 200 arrestations. Tout en assurant que toutes les personnes embarquées ont été libérées, le général-major a précisé qu'"aucune violence n'a été exercée contre les personnes interpellées". Et d'ajouter : "Elles ont eu droit, avant d'être relâchées, à un examen médical et à l'utilisation du téléphone, dispositions prévues dans le code de procédure pénale." M. M. Nom Adresse email