Le tribunal criminel de Guelma a entamé, dimanche 9 mars, la première session 2014 dans laquelle sont enrôlées 46 affaires, dont les principaux chefs d'inculpation sont association de malfaiteurs, homicide avec et sans préméditation, cambriolage nocturne, violation de domicile, rixe avec arme blanche, attentat à la pudeur, acte contre nature, viol, inceste, attroupement et atteinte à l'ordre public, faux et usage de faux, possession, consommation et vente de drogue, détournement de deniers publics. Selon l'arrêt de renvoi, la première affaire, qui remonte au 16 mai 2013, s'était déroulée dans une cité populeuse sise dans une bourgade relevant de la wilaya de Souk Ahras. En début de soirée, une altercation oppose deux jeunes voisins pour une raison futile. L'agresseur M. A., 24 ans, assène plusieurs coups de poignard à son compagnon B. A., 25 ans, qui, mortellement atteint à l'abdomen, au crâne et à l'œil gauche, s'affale sur la chaussée. Il sera immédiatement évacué à l'EPH de Souk Ahras par les sapeurs-pompiers, et devant la gravité de ses blessures, il sera transféré vers le CHU de Annaba où il rendra son dernier soupir le 20 mai 2013. Appréhendé par les gendarmes, M. A. sera placé sous mandat de dépôt par le procureur près le parquet de Souk Ahras pour homicide volontaire. Au cours du procès, le représentant du ministère public souligne la gravité du délit qui a engendré le décès de B. A. et requiert la réclusion criminelle. Les avocats de la défense ont plaidé les circonstances atténuantes en soulignant que leur mandant, un psychopathe, comme l'atteste le certificat médical délivré par un psychiatre, ne possédait pas toutes ses facultés mentales et était, au moment des faits reprochés, sous l'emprise des psychotropes et de la drogue. Après délibérations du jury, le président du tribunal annonce le verdict en début de soirée : six ans de prison ferme à l'encontre de l'inculpé. H. B. Nom Adresse email