Intervenant hier lors des travaux de la journée d'étude, Kheira Messaoudène, chargée du bureau national de la protection de l'enfance et de la délinquance juvénile à la DGSN, a soutenu que "le phénomène de la violence en milieu scolaire n'est pas très alarmant, soit 1% du nombre global d'élèves, mais quel que soit le chiffre, il faut remédier à cette situation, et les parents doivent s'y impliquer". En termes de statistiques, la commissaire divisionnaire évoque 159 cas enregistrés en 2013, avec 146 élèves victimes, 8 enseignants, 3 directeurs et 2 surveillants. Les auteurs de la violence en milieu scolaire diffèrent d'un cas à l'autre et touchent pratiquement toute la famille de l'éducation. Sur 183 individus impliqués, on dénombre, entre autres 58 élèves, 58 enseignants, 15 directeurs, 11 surveillants, 3 parents d'élèves et des personnes étrangères à l'établissement scolaire. Selon la même conférencière, l'agression physique se taille la part du lion avec 150 cas, soit 85,33% du taux global des affaires liées à la violence en milieu scolaire. Les capitales de l'est et de l'ouest du pays arrivent en première position avec 13 cas de violences chacune. De son côté, le représentant de la Gendarmerie nationale pense que "les profondes mutations qu'a connues le pays depuis les deux dernières décennies ont influé négativement sur la société algérienne, ce qui a engendré l'augmentation de la violence, dont la violence en milieu scolaire qui se manifeste par des agressions entre les élèves et la destruction des établissements scolaires". La GN a recensé, de son côté, 696 cas de violence au primaire, 635 au lycée ainsi que 675 personnes impliquées. Nom Adresse email