Affaire du CET de Réghaïa: La population rejette les arguments du ministère de l'Environnement La délégation du ministère de l'Environnement dépêchée avant hier à Réghaïa, a eu du mal à convaincre les 500 personnes regroupées dans la petite salle de Cinéma de la ville au sujet de l'implantation d'un CET à la Cité El Bey. Les explications données à l'assistance sur le fonctionnement d'un centre d'enfouissement n'ont pas rassuré les citoyens de la commune de Réghaïa. Ces derniers ont rejeté en bloc les arguments présentés par les représentants du ministère de l'Environnement. Photos et images à l'appui, ils ont tenté de persuader l'assistance sur "l'inexistence de risques majeures sur la santé de la population et de l'environnement" en citant l'exemple des autres CET déjà opérationnels. Des arguments rejetées par certains citoyens qui sont visité le CET de Corso dans la wilaya de Boumerdès. "Bien que ce centre soit assez loin des habitations il a été fermé des dizaines de fois par la population à cause des odeurs nauséabondes et du va-et-vient des camions", réplique un jeune de la cité Bensaïdane. Un autre cite l'exemple du CET de Hamici situé à plus de 2 km des habitations et dans un terrain accidenté qui permet l'évacuation facile des lixiviats. Les responsables du ministère ne baissent pas les bras devant une salle "hostile" et tentent toujours d'expliquer le bien-fondé du projet. Mais les citoyens toujours déterminés ont dit NON à ce CET en avançant leurs arguments. "Le projet a été lancé en violation de la loi 03-10 du 5 février 1983 relative à l'environnement ainsi que le décret 06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux établissement classés pour la protection de l'environnement. En plus le projet se trouve à 30 m des habitations sans parler du terrain qui est plat et ne permet pas l'écoulement facile des lixiviats", affirme Ali, un responsable de l'association El Bey. Mais l'initiative de la ministre a été saluée par de nombreux citoyens. "Au moins cette responsable nous a écouté à deux reprises contrairement au wali d'Alger qui nous traités injustement de mafia du foncier", indique Samir. Par ailleurs, on a appris que le procès des huit personnes arrêtées par la gendarmerie jeudi dernier à Haï El Bey de Réghaïa a été reporté au 30 mars. M. T. Boumerdès: L'agresseur de Corso sous les verrous Les services de la sûreté urbaine de Corso, relevant de la sûreté de daïra de Boudouaou ont arrêté dernièrement un dangereux malfaiteur dénommé S.S., âgé de 20 ans. L'affaire remonte au moment où un étudiant qui réside au niveau de la résidence des garçons de Corso, s'est présenté aux services de police pour déposer une plainte contre un inconnu. La victime a déclaré à la police qu'un individu l'a menacé à l'aide d'une arme blanche, à 6h du matin, à la gare ferroviaire de la même ville, avant de lui subtiliser, son micro portable et une tablette électronique. Sitôt la plainte déposée par l'étudiant, les services de police ont déclenché une enquête qui a abouti à l'arrestation de l'auteur présumé du vol, lequel a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a déclaré à la police que les objets volés ont été vendus au marché noir. Présenté devant le parquet de Boudouaou, il a été placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de Tidjelabine. Nasser Zerrouki Nom Adresse email