La nouvelle salle de conférences du centre-ville de Djelfa réservée pour abriter les meetings s'avère exiguë pour contenir les sympathisants du parti El-Moustaqbel et autres curieux venus nombreux écouter le plus jeune candidat à la présidentielle. C'est dans une salle pleine à craquer, hier après-midi, que le candidat Abdelaziz Belaïd a présenté son programme électoral et les changements qu'il compte introduire en Algérie, s'il venait à être élu le 17 avril prochain. Pendant plus de 45 minutes, le docteur Belaïd a axé son intervention sur plusieurs questions. Après avoir justifié le choix de la région de Djelfa, la capitale d'Ouled Naïl, pour entamer sa campagne, il fera part de son programme socioéconomique basé sur la consolidation des acquis dans le domaine de l'agriculture avec l'approfondissement de certains aspects, en accordant plus d'intérêt au monde rural. À ce titre, il s'engagera, s'il venait à gagner la confiance des Algériens, à légiférer des lois en faveur de la ruralité. Il promettra une mise à niveau de l'industrie en rénovant les outils de production, en particulier dans le domaine de l'agroalimentaire. D'ailleurs, le candidat du parti El-Moustaqbel rappellera qu'il ne faudrait pas que l'Algérie reste toujours tributaire des recettes des hydrocarbures. Il insistera sur la diversification des recettes. Sur le plan énergétique, il soulignera l'importance de développer et de mobiliser tous les moyens pour la production d'une énergie propre en tirant profit du plus grand gisement de production solaire que constitue le flanc sud de l'Atlas saharien. Plus loin, il lancera un appel aux électeurs pour venir nombreux, le 17 avril aux urnes, afin d'exprimer leur avis et leur choix. Pour lui, "la participation massive au scrutin d'avril prochain signifie sauver l'Algérie". J O K Nom Adresse email